Au fil de sa longue carrière, Kev Adams n’a jamais abordé de thèmes politiques dans ses sketchs. Dans une interview accordée à nos confrères de Midi Libre, ce mercredi 27 novembre, l’humoriste a expliqué pourquoi. Non Stop People vous en dit plus.
Si sa carrière avait débuté sur les planches, Kev Adams avait finalement été révélé au grand public dans la série de M6, « Soda » en 2011. Un feuilleton quotidien très plébiscité par la jeunesse dans lequel il campait le rôle principal de l’ado complexé, Adam Fontella. Propulsé sur le devant de la scène, le comédien est parvenu à percer au grand écran avec un premier grand rôle en 2013 dans « Les Profs ». Toutefois, il ne s’agissait pas de son tout premier rôle au cinéma. En 2009, la réalisatrice Lisa Azuelos lui avait offert un petit rôle de figurant dans son film « LOL ». Depuis, on ne le présente plus. Grand ami de Gad Elmaleh, il avait même partagé la vedette avec ce dernier dans le spectacle humoristique, « Kev et Gad : tout est possible », en 2016.
La politique, un sujet trop clivant pour Kev Adams
Tout au long de son parcours d’humoriste et de comédien, Kev Adams n’a jamais eu peur d’aborder des sujets sensibles, souvent en lien avec l’adolescence. A l’exception d’un thème : la politique. Dans une interview accordée à nos confrères de Midi Libre, ce mercredi 27 novembre, l’ex-compagnon d’Iris Mittenaere a expliqué pourquoi. « L’humour noir, politique, anti religions, ça ne me fait pas rire du tout », a-t-il confié. « Mais je sais que des artistes comme Jeremy Ferrari ou Gaspard Proust cartonnent avec ça. En fait, le principe ne me touche pas. Le simple fait d’enfermer dans une salle pour écouter quelqu’un qui va me donner son avis sur le Président, [Marine] Le Pen, [Eric] Zemmour ou le communautarisme, ça me saoule », développe-t-il ensuite.
Mais s’il n’apprécie pas ce genre de sujet, Kev Adams préfère laisser la politique de côté pour éviter de créer des ruptures dans son public. « En en parlant, même avec humour, je crains qu’on divise le public », avoue-t-il. Selon lui, « tous les humoristes ont leur propre mécanisme comique ». « Gad Elmaleh, c’est l’observation. Eric Antoine ou Jeff Panacloc passent par la performance. Stéphane Guillon ou Gaspard Proust s’emparent de la politique. Moi, comme Gad, je suis plus dans l’observation du vivre ensemble », conclut-il ainsi. Son avis sur les gilets jaunes, il préfère donc se le garder.
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