• New Amsterdam s’inspire des mémoires du Dr Eric Manheimer, ancien directeur du plus ancien hôpital public des Etats-Unis.
  • La série est portée par Ryan Eggold, figure emblématique de la série Blacklist et de son spin-off The Blacklist : Redemption.
  • Cette fiction montre la délicate gestion d’un hôpital public qui manque cruellement de moyens financiers et humains.​

La série médicale est en pleine forme ! Il suffit d’ausculter les réussites récentes du genre pour s’en rendre compte : des Bracelets rouges sur TF1 à The Resident sur Warner TV en passant par Hippocrate sur Canal+. Après un séjour au Bonaventure de San José de The Good Doctor et avant une hospitalisation au Grey Sloan Memorial Hospital dans la saison 16 de Grey’s Anatomy au printemps, TF1 admet ses téléspectateurs ce mercredi au New Amsterdam, institution historique de Manhattan. Diagnostic ?

Une série inspirée par les mémoires d’un directeur d’hôpital public américain

Ce drame médical de NBC, inédit en France, s’inspire des mémoires du Dr Eric Manheimer, ancien directeur du plus ancien hôpital public des Etats-Unis. « Il a pris soin de vérifier que les soins et l’efficacité de notre hôpital soient en adéquation avec la réalité. », explique Ryan Eggold (Blacklist), que 20 Minutes a rencontré lors du 59e Festival de télévision de Monte-Carlo en juin dernier, et qui incarne son double de fiction, le Dr Max Goodwin.

La série suit donc l’arrivée de ce médecin idéaliste à la tête du New Amsterdam. Ce praticien doit gérer de front un cancer, l’imminence de la naissance de son premier enfant et la gestion d’un hôpital public qui manque cruellement de moyens financiers et humains. « C’est une situation effrayante, parce que tout ce qui touche à la mort est effrayant, mais également très inspirante, estime Ryan Eggold. L’histoire de Max est assez proche de celle d’Eric. On a bien sûr rajouté des détails un peu dramatiques, mais dans l’ensemble, c’est assez fidèle. Quant aux histoires des patients, elles sont bel et bien calquées sur des cas réels. »

Une série qui questionne le système de santé américain

Dès son arrivée, le Dr Max Goodwin entend bouleverser le mode de fonctionnement de l’établissement. « Avoir le Dr Eric Manheimer à nos côtés nous a permis d’être sûrs que nous allions dans le sens de ce qu’il avait fait. C’était important, tant il est d’avant-garde dans sa manière de faire les choses à sa façon et de les révolutionner », poursuit l’acteur américain.

De quoi déplaire à ses supérieurs et décontenancer son équipe : l’oncologue renommée et VRP de l’établissement Helen Sharpe (Freema Agyeman), l’urgentiste Lauren Bloom (Janet Montgomery), le psychologue Iggy Frome (Tyler Labine), le cardiologue Floyd Reynolds (Jocko Sims) et le neurologue Vijay Kapoor (Anupam Kher).

Le Dr Max Goodwin souhaite redonner la priorité aux patients et à leur bien-être. « Soigner les gens, c’est bien, mais prendre soin d’eux, c’est encore mieux, au lieu de faire le plus d’argent possible », résume l’acteur. Et d’ajouter : « C’est un sujet d’actualité, tout spécialement dans une Amérique qui n’est pas forcément à la pointe avec un système de santé qui n’est pas à la portée de tous. Comment nous traitons-nous les uns les autres ? C’est une question de fond qui n’est pas inutile de se poser. L’Obama Care était un bon début, mais il y a encore beaucoup à faire. » Si la réalité du système de santé américain est « bien plus compliquée » que celle de New Amsterdam, la série a le mérite d’« aborder les problèmes auxquels le système médical est confronté, souligne Ryan Eggold. Max est un idéaliste, c’est clair, mais il y croit et moi aussi. »

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