L’ex agent de Laeticia raconte son expérience exceptionnelle auprès du clan Hallyday dans un livre à paraître jeudi. Et Laurence Favalelli se montre très dure avec son ancienne employeuse.

De 2012 à 2015, elle a été l’assistante du manager de Johnny, Sébastien Farran. Puis, jusqu’à fin 2018, l’agent artistique de Læticia Hallyday. Laurence Favalelli en garde un souvenir amer. "C’était extraordinaire mais violent", résume-t-elle lors d’un entretien accordé au Parisien à l’occasion de la sortie de son livre intitulé Laeticia H. Au cœur du clan Hallyday, à paraître ce jeudi 28 novembre. Au cœur de ces critiques, la volonté de Laëticia Hallyday de vouloir à tout prix contrôler son image. "Laeticia avait toutes les clés pour réussir, malheureusement, elle s’est perdue dans l’image, dans Instagram", dénonce-t-elle. "Mais j’espère pour elle que tout n’est pas perdu".

"Je démonte ce système dans lequel tout est mis en scène, avec Instagram comme centre du monde", poursuit-elle. Sur son compte Instagram, la veuve du rockeur partage en effet de nombreux clichés à ses plus de 450 000 abonnés. Les photographies de sa famille y sont nombreuses, souvent accompagnées de tendres messages pour son mari ou pour ses filles. Ce système, que Laurence Favalelli dénonce, a pourtant été façonné par son agent artistique. "J’ai participé au making of du meilleur roman-photo de ces dernières années", reconnaît Laurence Favalelli. Mais elle l’assure : "je n’en suis pas toujours fière".

Une mise en scène pensée pour la cérémonie hommage de Johnny.

La mise en scène de la vie Laëticia ? "C’était mon travail. 24 heures sur 24". Et particulièrement lors des moments très médiatisés. Comme lors de la cérémonie hommage rendue au chanteur le 9 décembre 2017, à Paris, à l’Église de la Madeleine. "C’est moi qui lui ai soufflé de faire comme Jackie Kennedy aux obsèques de son mari", révèle-t-elle. "Dans le cortège de La Madeleine, elle voulait être dans la voiture avec sa grand-mère et une amie. Je lui ai dit qu’il fallait qu’elle reste seule avec ses filles, parce que c’est l’image qu’on retiendrait".

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