Alors que sa mère, François Hardy, voit sa santé s’affaiblir et parle d’euthanasie, Thomas Dutronc a récemment évoqué sa détresse face à la maladie de Charcot, qui a touché un membre de sa famille.

Cette situation difficile, face à sa mère, et ses propos sur l’euthanasie, Thomas Dutronc l’a déjà vécue. Très mauvais souvenir, il se souvient de sa grand-mère, atteinte de la maladie de Charcot, évoquant l’euthanasie avant de ne plus pouvoir parler ni bouger.

C’est un souvenir douloureux pour le musicien. S’il ne voulait jamais revivre cette situation éprouvante de la mort forcée, il le sait, elle finira finalement par ressurgir, de par la volonté de sa maman. Invité sur le plateau de « 6 à la maison » le 24 mars dernier, Thomas Dutronc a expliqué avoir dû faire face à la maladie de Charcot, qui a touché sa grand-mère alors qu’il était encore jeune, « À un moment elle ne pouvait plus faire sa toilette, se nourrir, elle n’était plus du tout indépendante… Même aller aux toilettes toute seule…« . Une dépendance qu’elle avait déjà prévue depuis longtemps, et pour laquelle elle avait fait part de sa volonté, « elle disait que le jour où ça lui arriverait, elle voudrait disparaître« .

« Un jour, je lui ai dit au revoir »

À tout juste 70 ans, la grand-mère de l’artiste a donc donné son dernier souffle, avant de souffrir, grâce à un médecin qui a « accepté de l’euthanasier« . Un souvenir douloureux pour le fils de Jacques Dutronc et Françoise Hardy, qui se souvient encore en détail de ces derniers instants avec elle, « un jour, je lui ai dit au revoir, elle allait le faire pendant l’été, elle ne voulait pas me dire la date, j’étais quand même gamin, ça me faisait beaucoup de peine. Et puis voilà, elle est partie, parce qu’elle ne voulait pas vivre en étant diminuée…« .

Heureusement, ce dernier a eu le temps de profiter au maximum de son aînée, « Du coup, je savais qu’elle allait mourir, donc je suis allé la voir toutes les semaines pendant toute l’année scolaire… », et de garder ainsi les meilleurs souvenirs possibles.

À voir aussi : 

La rédaction

Source: Lire L’Article Complet