Mardi 20 avril, TMC diffuse un nouveau reportage réalisé par Martin Weill et intitulé Les animaux et nous : l’amour vache. Pour l’occasion, le journaliste s’est confié dans un entretien accordé à Télé Star.

Après avoir été reporter pendant cinq ans pour Yann Barthès et son émission Quotidien, Martin Weill se consacre désormais à des reportages au format plus long. Après avoir traité des sujets tels les gourous, la recherche du corps parfait ou les routes de la cocaïne, le journaliste s’est cette fois-ci intéressé au rapport qu’entretiennent les hommes avec les animaux. “Nous voulons toujours proposer des enquêtes sur les grosses obsessions de notre société”, expliquait-il au Figaro en 2019. Mardi 20 avril, c’est de nouveau en prime time qu’il proposera Les animaux et nous : l’amour vache.

Martin Weill se livre dans une interview exclusive : « Je suis parfois une contradiction personnifiée« 

Avant la diffusion de son reportage, Martin Weill s’est confié à nos confrères de Télé Star. Pour son émission, le journaliste est parti du constat que « la très grande majorité des gens affirme aimer les animaux« . Le but du documentaire étant selon lui d’amener les téléspectateurs « à réfléchir sur ce que c’est vraiment de les ‘aimer’. En quoi nos comportements sont-ils paradoxaux ?« . Lui-même confie ne pas toujours être lucide voire conscient du rapport qu’il entretient avec ce qu’il appelle donc « l’amour vache ». « J’essaie, par exemple, de manger moins de viande et de m’informer sur sa provenance. Cela dit, comme tout le monde, je suis parfois une contradiction personnifiée« , raconte-t-il. Même s’il se déclare être « un citoyen intéressé et conscient des devoirs qui incombent [aux citoyens]« , il reconnaît « ne pas encore » être là où il voudrait être, notamment concernant l’écologie. « Mais si tout le monde accomplit des petits gestes à son échelle, ça permet d’avancer« , précise-t-il.

Martin Weill et Hugo Clément, même combat ?

Un discours qui rappelle celui de son ancien collègue et ami Hugo Clément avec qui Martin Weill a partagé les bancs de l’école de journalisme de Lille. Si les deux journalistes partagent aujourd’hui les mêmes combats, tout le monde n’a pas gardé un bon souvenir de leur passage à l’ESJ. L’ancienne rédactrice en cheffe du Bondy Blog, Nassira El Moaddem, qui était dans leur promo, avait alerté ses abonnés en 2017 sur le comportement des deux journalistes, peu après l’explosion de l’affaire Weinstein et de la libération de la parole des femmes, avec #MeToo. Elle racontait notamment un mauvais canular téléphonique qu’elle avait subi et le surnom, « raciste », dit-elle, que leur groupe lui avait donné : « Saddam ». « Je trouve ça hypocrite de se faire passer pour un modèle de Tintin reporter progressiste, pour le champion antiraciste de la défense des opprimés alors que ce n’est pas du tout le genre de personne que j’ai connu, raconte-t-elle. C’est marrant comment on peut s’inventer une image, surtout quand on est érigé en star montante ! »

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