Alors qu’il leur reste 100 kilomètres à parcourir, Mike Horn et Børge Ousland ont semble-t-il pu reprendre des forces et retrouver le moral. Si elles se veulent rassurantes, les filles de l’explorateur restent vigilantes et suivent de près leur parcours jusqu’à leur évacuation.

Depuis le 12 septembre dernier, Mike Horn s’est lancé dans une nouvelle traversée de l’Arctique, au côté de Børge Ousland. Le 22 novembre dernier, Le Parisien révélait que l’expédition de l’aventurier sud-africain avait pris des allures de cauchemar. L’explorateur de 53 ans serait en effet passé au travers de la banquise et tombé dans l’eau glacée. Une chute qui aurait provoqué « un début de gelures aux orteils et au nez ».

« La glace se brise et se déplace beaucoup plus vite qu’auparavant. C’est triste à admettre pour moi, mais de toutes mes années en tant qu’explorateur professionnel, je n’ai jamais été aussi affecté par les changements climatiques », a expliqué le baroudeur de l’émission À l’état sauvage. Face à « l’état de fatigue physique extrême » de leur père, Hannika et Jessica Horn se sont mobilisées pour tenter de lui venir en aide. Alors qu’elles songeaient à envoyer une équipe de secours sur place, les deux jeunes femmes ont assuré à Paris Matchque cela n’est désormais plus nécessaire. D’après elles, Mike Horn et Børge Ousland ont en effet pu reprendre des forces.

« Nous avons eu très peur »

« Ça va mieux. Mais nous avons eu très peur, ont-elles expliqué à l’hebdomadaire. On a reçu en fin de semaine dernière un message de Mike, notre père via le téléphone satellite. Il nous expliquait avoir frôlé la catastrophe. On avait très peu d’information, il nous disait juste qu’il était au fond du gouffre, qu’il était fatigué. Avec Borge, ils semblaient quelque peu découragés. » Si elles craignent de voir leur père revenir avec « un orteil en moins », Jessica et Hannika assurent que l’aventurier « avance », et que « pour lui, le froid est toujours une leçon d’humilité ». Les deux jeunes femmes restent malgré tout « vigilantes » et suivent le parcours de Mike Horn heure par heure. L’aventurier et son partenaire doivent encore effectuer 100 kilomètres avant de pouvoir être évacués en toute sécurité. « On sait qu’ils ont assez de fuel pour se réchauffer, quelques jours de vivres ; ils souffrent physiquement, mais leur moral est revenu et la discipline indispensable à ces conditions également. […] Ce qu’ils vivent est un exploit humain totalement incroyable », ont conclu les filles de l’explorateur.

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