C’est une bonne nouvelle : les autotests de dépistage du Covid-19 seront mis en vente dans les pharmacies dès le lundi 12 avril. Cette annonce avait été confirmée par le ministre de la Santé Olivier Véran lors d’un live avec le média Brut sur Facebook. En revanche, ces tests ne seront pas vendus en grandes surfaces. « Il faut qu’il y ait un professionnel de santé qui puisse vendre ces tests-là, en explique le fonctionnement, ce n’est pas si simple », a souligné Olivier Véran.

Mais de quoi s’agit-il exactement ? Grâce à ce prélèvement nasal à réaliser à la maison, le résultat apparaît rapidement, ce qui est un atout par rapport aux tests PCR qui nécessitent souvent au moins un jour d’attente. Ce nouveau test permettra ainsi aux personnes positives de s’isoler rapidement sans craindre d’en contaminer d’autres.

Ces autotests s’adressent principalement aux « personnes asymptomatiques (sans symptômes) de plus de 15 ans dans le cadre d’une utilisation restreinte à la sphère privée (avant une rencontre avec des proches…) », souligne la Haute autorité de la Santé. La préconisation de la HAS ? Faire un autotest « le jour même ou, à défaut, la veille de la rencontre ».

Le prix de ces autotests ? Le coût moyen des autotests Covid serait fixé autour de 7 euros selon le ministère de la Santé et ils ne seraient pas remboursés par la Sécu.

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Comment réaliser un autotest et quelles sont les précautions à prendre ?

Tout comme pour le test PCR, l’autotest se réalise grâce à un écouvillon qu’il faudra enfoncer de trois centimètres à l’intérieur des deux narines. « Après avoir tourné le coton-tige cinq fois contre ses parois nasales, le patient doit ensuite tremper l’écouvillon dans un réactif – qui détecte la présence du virus du Covid-19 – avant de déposer quelques gouttes sur la barrette de résultat », détaille Le Monde.

Le résultat devrait apparaître en 20 ou 30 minutes, à la manière d’un test de grossesse.

Mais attention, il existe quelques précautions d’emploi. L’Académie de médecine prévient des risques : « L’autoprélèvement peut exposer à de faux négatifs lorsque l’écouvillonnage est trop timide et superficiel, mais peut aussi devenir dangereux lorsque l’écouvillonnage est trop profond et dirigé dans la mauvaise direction. » Il s’agit donc de bien « calculer » vos trois centimètres afin de ne n’y vous blesser, ni fausser le diagnostic.

Sont-ils fiables ? Selon les données de la Haute autorité de Santé, la fiabilité de ces autotests serait de 80 % pour les personnes symptomatiques, mais descend entre 50 % et 60 % d’efficacité pour les asymptomatiques ou présymptomatiques.

Que faire si l’autotest est positif ? Un test PCR doit alors être très rapidement effectué. Ce test confirmera alors le diagnostic et permettra aux autorités de tracer les cas contacts éventuels.

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