Ce lundi 25 novembre, TF1 diffuse la suite de sa série événement, Le Bazar de la charité. On y découvre la suite des mésaventures des trois héroïnes, malmenées par la vie et la société patriarcale de l’époque. Laquelle se souciait peu de l’avis des femmes, comme le soulignent Audrey Fleurot, Julie de Bona et Camille Lou.
Alice de Jeansin, Adrienne de Lenverpré et Rose Rivière reviennent ce lundi 25 novembre sur TF1 dans la suite de la série événement, Le Bazar de la charité, qui a réalisé un véritable carton pour son lancement lundi 18 novembre, avec quelque 7 millions de téléspectateurs. Dans ces deux nouveaux épisodes, que va-t-il arriver à nos trois héroïnes, dont le destin s’est trouvé totalement bouleversé par le terrible incendie qui a ravagé la vente caritative ?
Car, si la fiction historique a pris pour point de départ ce fait réel datant de 1897 (qui a bénéficié d’une reconstitution impressionnante dans le premier épisode), elle se concentre ensuite sur les (més)aventures de ces trois femmes en quête d’émancipation dans une (pas si) Belle époque . La condition féminine s’y résumait souvent à un « sois belle et tais-toi. L’avis des femmes ne comptait pas », s’énerve Camille Lou, l’interprète d’Alice de Jeansin, fiancée contre son gré à un bourgeois lâche mais riche, susceptible de renflouer les caisses de sa famille ruinée. Et ainsi conserver son statut…
Audrey Fleurot, dont le personnage Adrienne fuit un époux violent, décrit les rapports homme-femme comme « des rapports dominants, dominés. Le mariage a été inventé pour garder le patrimoine et les apparences. » Pour la comédienne, qui tourne actuellement HPI, la prochaine série de TF1, les « problématiques dans lesquelles se trouvent les trois héroïnes sont totalement contemporaines. C’est même assez troublant de se dire que cela n’a pas beaucoup bougé. » Et Julie de Bona, qui incarne Rose Rivière, la bonne d’Alice, de poursuivre : « Aujourd’hui encore, on parle de l’émancipation des femmes. Et c’est la même énergie des femmes qui veulent se faire entendre, sortir de leurs conditions, se faire respecter, avoir des droits, explique l’actrice. Il y a la même bataille aujourd’hui comme à l’époque. (Cette série) est absolument moderne dans l’émancipation de la femme. C’est tout à fait d’actualité. »
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