Invitée sur le plateau de Morandini Live ce lundi 25 novembre, Rachida Dati s’est livrée comme rarement. La candidate à la mairie de Paris a évoqué un moment douloureux de sa vie, en revenant sur son mariage forcé à l’âge de 26 ans.
C’est un épisode qui l’a fortement marquée. Et qui la hante sans doute encore aujourd’hui. Invitée sur le plateau de Morandini Live ce lundi 25 novembre, la candidate à la mairie de Paris est revenue surun moment douloureux de sa vie : son mariage forcé avec un homme choisi par ses parents. À l’époque, Rachida Dati est âgée de 26 ans. Comme la plupart des filles de son âge, elle fait la fête et flirte avec des garçons. Une attitude que ses parents désapprouvent totalement. Pour faire taire les mauvaises langues, ils décident d’organiser un mariage arrangé. « Je l’ai rencontré en août et je me suis mariée le 14 novembre 1992 », a rappelé la mère de Zohra sur CNews. Et d’ajouter : « On vivait mal que je sois célibataire à 25 ans, que je travaille à Paris et que j’avais changé la vie de ma famille. Il y avait des ragots et des rumeurs, donc j’ai accepté », a-t-elle affirmé sur le plateau de l’émission Morandini Live.
« Mais pourquoi vous avez dit oui ? », a demandé Jean-Marc Morandini à son invitée du jour. « Parce que je ne voulais pas me mettre en rupture avec mes parents, je les aimais trop (…) On est un clan, on est une famille, on est solidaires quoi qu’il arrive », a confié celle qui est aujourd’hui candidate à la mairie de Paris. Les jours, les mois sont passés et Rachida Dati a eu de plus en plus de mal à supporter cette situation. Elle a alors tout mis en œuvre pour faire annuler ce mariage. Il lui a fallu attendre trois ans pour que la justice lui donne raison. Se sentant impuissante, elle a ensuite décidé de quitter la France pour rejoindre Londres. « J’ai continué à travailler parce que c’était ma vie et ma survie, mais je n’ai pas voulu lâcher sur une liberté intérieure », a-t-elle expliqué sur le plateau de Morandini Live.
« J’ai pensé au pire »
Durant cette période, Rachida Dati a « pensé au pire ». Elle a finalement tenu, pour son honneur mais aussi et surtout pour ses proches. « J’ai pensé au pire. Après je me suis dit : ‘j’abandonne maman, j’abandonne mes frères et sœurs’. Ce n’était pas jouable. C’est un engagement, c’est un combat qui vous dépasse », a assuré l’ancienne Garde des Sceaux face à Jean-Marc Morandini, ce lundi 25 novembre, sur CNews. « Quand je dis que j’ai fait des sacrifices, ce n’est pas une victimisation (…) C’est dur, on pleure tout seul », a-t-elle ajouté, submergée par l’émotion.
Crédits photos : Capture d’écran CNews
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