Suite à la diffusion de Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste le 21 mars sur Canal+, Marie Portolano a pris la parole sur Twitter au sujet de Pierre Ménès. La journaliste sportive a évoqué certains regrets…
- Pierre Ménès
Pierre Ménès est-il devenu le symbole des violences sexistes dans le journalisme de sport ? C’est en tous cas ce que regrette Marie Portolano suite à la diffusion de Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste sur Canal+ le 21 mars 2021. Pourtant, la chaîne cryptée avait fait le choix de censurer les passages où figurait l’ancien chroniqueur de Touche pas à mon poste. Cependant, malgré cette issue de secours proposée au journaliste, Pierre Ménès a reçu un torrent d’attaques sur les réseaux sociaux. Le 26 mars 2021, la présentatrice de Canal Sports Club, Marie Portolano, s’est exprimée pour la première fois sur Twitter et a exprimé sa colère. Selon elle, la surexposition soudaine de Pierre Ménès ne fait pas justice aux propos exprimés dans le documentaire.
« Nous sommes en train de réduire ce combat à un seul homme »
Si Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste évoque bel et bien les comportements inappropriés de Pierre Ménès, il n’est pas le seul journaliste à être pointé du doigt. Parmi les autres témoignages recueillis, celui de Clémentine Sarlat, qui dénonce le comportement de certains de ses collègues de Stade 2. Mais aussi ceux d’Estelle Denis, l’épouse de Raymond Domenech, Anne-Laure Bonnet ou encore Isabelle Ithurburu. Pourtant, ce sont les accusations contre Pierre Ménès qui semblent avoir retenu l’attention du public, au grand dam de Marie Portolano : « Nous sommes en train de réduire ce combat et cette parole à un seul homme », a-t-elle écrit sur Twitter.
Comme elle l’explique dans un long message publié le 26 mars 2021 sur Twitter :« ce n’est pas un seul homme le problème, mais le système qui a permis d’agir ainsi pendant des années sans être réprimandés ». Plus loin, Marie Portolano a tenté d’apaiser les tensions pour pouvoir passer à l’étape suivante : « C’est ça le centre du débat. Je crois maintenant que tout le monde a compris. Le principal c’est ce qui vient après. Tous ensemble ». Un message que la journaliste a jugé nécessaire pour éveiller « une certaine conscience collective ».
#JeNeSuisPasUneSalope pic.twitter.com/7MfLVPKBJ8
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