Une semaine après la divulgation de comportements déplacés envers des collègues, Pierre Ménès est visé par de nouveaux témoignages, relayés par Mediapart. Le consultant est accusé de propos racistes, entre autres.

Pierre Ménès

Pierre Ménès est dans la tourmente, et ne doit pas voir venir la fin. Depuis ce dimanche, il est au centre de toutes les accusations. Parallèlement à la diffusion du documentaire, le média Les Jours raconte une scène qui aurait motivé, d’ailleurs, Marie Portolano à faire ce documentaire. En 2016, la journaliste fait partie de l’équipe du Canal Football Club. Hors antenne, mais sur le plateau, Pierre Ménès aurait soulevé la robe de la journaliste avant de lui empoigner les fesses. Un attouchement qui pourrait être, selon la définition donnée par la loi et selon Les Jours, qualifié d’agression sexuelle. Son comportement en plateau, avec des séquences déterrées par les réseaux sociaux où il a embrassé de force deux collègues, est aussi pointé du doigt. Pierre Ménès a tenté de se défendre, sans vraiment convaincre, sur le plateau de Touche pas à mon poste. Et de nouveaux témoignages, récoltés par Mediapart, n’aident clairement pas à sa réhabilitation.

Insultes et préjugés racistes

Le média assure avoir « de très nombreuses sources » rapportant que Pierre Ménès n’hésiterait pas à partager des « stéréotypes sur les Noirs, les Arabes, les femmes, les homosexuels… ». Préjugé raciste que le consultant du Canal Football Club développerait à qui veut l’entendre : une « théorie selon laquelle les Noirs ne pourraient pas tirer de penalties ‘parce qu’ils n’ont pas de mental’« . Les termes « pédés » et « bougnoules » sortiraient également de sa bouche. Ces deux dernières phrases font penser au différend qui l’oppose avec un ancien de ses collaborateurs, Emmanuel Trumer.

Contacté par Mediapart, Pierre Ménès a indiqué à nos confrères de s’orienter son avocat, Arash Derambarsh, ajoutant : « Je suis déjà au fond du trou, j’ai pas besoin qu’on m’achève ». La défense du consultant a longuement répondu au média en ligne, admettant que « Pierre Ménès a un langage fleuri, très populo. La malveillance n’est jamais dans ses propos », avant d’ajouter : « Dans le foot amateur, beaucoup parlent de façon relâchée, sans la compréhension de l’impact et du sens de ces mots. Négro, pédé, gros porc, vous l’entendez souvent… Sans volonté de blesser ou d’être insultant. C’est un gentleman agreement« .

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