Mercredi 24 mars 2021, Faustine Bollaert faisait la Une du magazine Psychologies. Dans l’interview qui lui était consacrée, l’animatrice a fait de poignantes confidences sur son frère Charles. Atteint d’une terrible maladie pendant son enfance, il a fini par souhaiter quitter ce monde…

  • Faustine Bollaert

Faustine Bollaert est un vrai modèle pour beaucoup de femmes. À 42 ans, elle a construit une très belle famille avec son mari l’écrivain Maxime Chattam, ce qui ne l’empêche pas d’être, grâce à son travail assidu, également à la tête de Ça commence aujourd’hui, une émission qui fait de très bonnes audiences sur France 2 du lundi au vendredi à partir de 14h. Faustine Bollaert reçoit chaque jour des invités qui viennent raconter leurs histoires, souvent très émouvantes et sur des thèmes diversifiés (comme “Privée de mes petits-enfants depuis 10 ans”, “Mon enfant est parti en Syrie” ou encore “Mon mari a eu une double vie”). La star de France Télévisions avait d’ailleurs expliqué en 2019 dans Télé 7 Jours qu’elle avait été obligée d’aller consulter un psychologue après un tournage qui l’avait bouleversée : “Cela m’a permis de remettre une forme de distance entre mon travail et moi. Avant et après chaque tournage, j’ai besoin de réinvestir ma vie de famille, de vivre des choses fortes avec mes enfants”.

Mais Faustine Bollaert est par chance une femme résiliente. L’animatrice a vécu de terribles expériences pendant son enfance comme elle l’a confié mercredi 24 mars 2021 dans le magazine Psychologies. Après la mort prématurée de sa meilleure amie Alexandra, la mère de famille a dû faire face à la maladie de son frère Charles, de trois ans son aînée, dont elle était très proche : « Au lycée, il est tombé gravement malade après une erreur d’anesthésie. Il s’est mis à faire des crises de tétanie, son corps se métamorphosait, ses yeux se révulsaient, il fallait lui donner la becquée… « , s’est-elle souvenue. À l’époque, Faustine Bollaert était déjà très mature. Quand sa mère était trop fatiguée, elle n’hésitait pas à prendre la relève pour la soulager : « Mon frère était devenu mon fils », a-t-elle expliqué.

Le vide qui s’est formé autour de son frère lui a fait énormément de mal : « Plus personne ne venait à la maison. Il faisait peur et il avait peur. Pendant longtemps, on n’a pas compris ce qu’il avait. Il a arrêté ses études, perdu ses amis ». Attristé et épuisé, Charles a fini par penser au pire : « Il a coulé. Il voulait mourir, je l’ai rattrapé in extremis à plusieurs reprises ». Le lycéen a fini par se remettre de cette affection. Une fois de nouveau sur pied, il est parti quelques mois aux États-Unis, pour profiter de sa liberté retrouvée. Une idée qui lui a fait le plus grand bien : « Six mois plus tard, je le rejoins et je vois arriver un type bronzé, beau comme un dieu : mon frère, le mec le plus populaire du campus. J’avais retrouvé mon héros ».

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