Dans la galerie des Glaces du château de Versailles, Maria Grazia Chiuri convie pour Dior des danseuses et des héroïnes de conte de fée habillées de broderies anglaise, de robes baby doll et de manteaux encapuchonnés. Un film défilé magique ténébreusement poétique révélé ce lundi sur le digital.

Décidément la danse s’invite dans tous les défilés et les plus beaux châteaux de France servent désormais de décor royal aux collections des grandes maisons. Chez Dior, la collection automne-hiver s’ouvre donc sur un ballet de danseuses éthérées qui s’animent peu à peu dans une forêt seulement éclairée par la lune. Une Belle au bois dormant s’éveille aussi après un long sommeil. Bienvenue dans le nouveau conte de fée imaginé par Maria Grazia Chiuri : sa collection féérique accompagnée d’une chorégraphie signée Sharon Eyal (qui a déjà collaboré à de nombreuses reprises avec la maison) prend vie dans la galerie des Glaces du Château de Versailles.




Eclairé par ses 17 fenêtres ouvertes sur le jardin, ce lieu emblématique est parsemé de sculptures- miroirs dont la partie réfléchissante est en cire parsemé d’épines d’acacias. Une œuvre de l’artiste Silvia Giambrone qui offre une illusion d’optique parfaite pour accompagner l’atmosphère un peu sombre et onirique d’un défilé qui convie l’esprit de La Belle et la Bête version Jean Cocteau. Pour l’hiver prochain, Maria Grazia Chiuri convie aussi les héroïnes des contes de fée de notre enfance.

Il y a du Alice au Pays des Merveilles dans ces jeunes filles en chaussettes blanches et chaussures montantes lacées. Elles flirtent avec le danger, les yeux fardés de noir, vêtues de chemisiers blancs rehaussés de plastrons en broderies anglaises ou habillées de robes d’écolières ou baby doll en cuir noir découpé au laser et manches bouffantes. Il y a aussi du Petit Chaperon Rouge dans toutes ces femmes encapuchonnées dans leurs belles capes grises ou leurs robes et manteaux imprimés de roses rouges (un motif qui reprend un dessin réalisé par la designer textile Andrée Brossin de Méré pour la maison Dior en 1952). Sans oublier La Belle au Bois dormant qui s’invite dans les robes longues féériques et colorées en tulle superposée qui clôturent avec majesté le défilé.

En vidéo, #DIORSTANDSWITHWOMEN #DIORCHINUP – Leïla Slimani

Entre tous ces passages se dessine aussi un vestiaire Dior toujours aussi désirable et portable tel cette jupe noire avec veste Bar matelassées de motifs cannage, ce chemisier rose pâle rentré dans un pantalon gris parfaitement coupé, cette jupe plissée soleil multicolore et tous ces ensembles à motif léopard ou à carreaux rouges taillés pour le bitume parisien. En bref, une garde-robe complète qui associe le rêve, la poésie et la réalité et qui appelle aussi bien à se souvenir qu’à se tourner vers l’avenir.

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