Accusé de viols par Florence Porcel, Patrick Poivre d’Arvor compte riposter en optant aussi pour la voie judiciaire. Il souhaite déposer plainte pour dénonciation calomnieuse selon BFMTV.
A propos de
Patrick Poivre d’Arvor
Une « dénonciation calomnieuse, aussi mensongère qu’inspirée par une quête de notoriété inconvenante », s’insurge l’avocat de Patrick Poivre d’Arvor ce jeudi 18 février dans un communiqué cité par BFMTV. Sous le coup d’une enquête pour « viols », le journaliste de 73 ans veut désormais contre-attaquer avec une plainte pour dénonciation calomnieuse à l’encontre de son accusatrice, Florence Porcel. « PPDA est, à cet égard, révolté par la manière dont on cherche à l’instrumentaliser pour assurer la promotion d’un roman« , poursuit son conseil.
Le 6 janvier 2021, dans le sillage de la parution de La Familia Grande et l’affaire judiciaire qui en découle, l’écrivaine a dévoilé son livre Pandorini au grand public (éditions JC Lattès). Le récit d’une jeune femme de 19 ans, souhaitant devenir comédienne, qui tombe sous l’emprise d’un « acteur de 40 ans son aîné », un « monstre sacré du cinéma et prédateur sexuel. » Sur ses réseaux sociaux, Florence Porcel a fait savoir qu’il s’agissait de sa propre histoire, détournée en fiction. « Je ne peux pas donner le nom de cette rencontre, pour des raisons évidentes. Mais il me semblait important de sortir du silence », a-t-elle écrit sur son compte Instagram. Quelques semaines après la publication de cet ouvrage, elle dévoile le nom de son agresseur présumé. Un certain Patrick Poivre d’Arvor avec qui elle partage une différence d’âge de 36 ans.
Des faits remontant aux années 2000
Dans sa plainte, Florence Porcel dénonce des faits qui se seraient produits en 2004 et 2009. Alors qu’elle est étudiante, elle transmet une lettre au journaliste, faisant part de son émotion après la lecture d’un de ses ouvrages et lui joignant quelques écrits signés de sa plume dans l’espoir d’être conseillée. Ce journaliste qu’elle admire alors tant aurait ensuite tenté de la joindre par téléphone à travers un numéro masqué. Deux tentatives infructueuses qui ont donné lieu à un premier échange, d’abord courtois, le 7 novembre 2004. De fil en aiguille, les questions se feraient plus « franches et embarrassantes. » Patrick Poivre d’Arvor, pour l’heure présumé innocent, l’inviterait dans les coulisses du JT de TF1, là où la jeune femme de 37 ans aurait subi une première relation sexuelle non consentie. Des faits prescrits suivis d’une fellation forcée et sans protection en avril 2009. N’étant pas soumise à la prescription, celle-ci est le sujet principal de la plainte de Florence Porcel.
Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE
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