Invitée sur le plateau de Quotidien ce lundi 15 février, Camille Kouchner refuse de faire face à des images d’Olivier Duhamel. Un choix qu’elle explique à cœur ouvert, se livrant sur sa douleur.
A propos de
Olivier Duhamel
Camille Kouchner
En reprenant les commandes de Quotidien à la suite d’une coupure publicitaire ce lundi 15 février, Yann Barthès annonce que son invitée du jour, Camille Kouchner, refuse de voir des images d’Olivier Duhamel, dont elle n’attend rien. « Parce que c’est trop dur, c’est le propre de l’inceste », confie-t-elle, « les agressions sexuelles sur mineurs, les viols sur mineurs, c’est quelque chose de particulier. L’inceste, c’est encore plus particulier parce que c’est fait par les gens qui nous ont élevés, qu’on aime. » Une phrase qui n’échappe pas à l’animateur de TMC. « Vous dites ‘qu’on aime' », s’interroge-t-il. L’avocate concède : « je lui en veux, je le trouve impardonnable, mais le voir, ça me brise le cœur. C’est ça qui est difficile. »
Si elle campe sur ses positions un mois après la parution de La Familia Grande, Camille Kouchner avoue « avoir du mal » à voir des images d’Olivier Duhamel. « C’est quelque chose qui me fragilise et je pense que ce n’est pas le moment de me fragiliser. » Yann Barthès respecte donc la demande de la juriste de 45 ans, ne dévoilant donc des images du politologue déchu que sur l’écran lui faisant face et non sur celui auquel il tourne le dos. L’unique personne que la sœur d’Alexandre Kouchner accepte de voir n’est désormais plus de ce monde. Il s’agit de sa tante, seule alliée dans la lutte contre l’omerta autour du constitutionnaliste, Marie-France Pisier.
« Pars, divorce, on t’aidera »
Car, comme le rappelle Camille Kouchner, en apprenant les viols dont « Victor » aurait été victime durant son adolescence en 2008, la comédienne a redoublé d’efforts pour dénoncer Olivier Duhamel. « Dès qu’elle a su pour Olivier, Marie-France a parlé à tout le monde. Elle voulait lui faire la peau », a précisé l’auteure de La Familia Grande lors d’une interview accordée au journal Le Monde. Souvenir semblable à celui d’Iris Funck-Brentano, la fille de Marie France-Pisier. « Ma mère était très choquée que sa sœur ne protège pas d’abord ses enfants et que personne ne réagisse. » Fusionnelles avant ces révélations, les deux femmes se sont quittées fâchées. « Pars, divorce, on t’aidera », aurait supplié Marie-France Pisier auprès de sa sœur. « Trop tard », aurait rétorqué Évelyne Pisier, ne voulant rien entendre, « Pas envie de finir dans un studio, Olivier tient tout et il a l’argent. »
Crédits photos : Capture TMC
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