Alors qu’il se trouve depuis plus deux mois en océan antarctique, avec Børge Ousland, Mike Horn est victime de bouleversements climatiques. Pris au piège dans la banquise, sa fille, Annika, s’inquiète pour son père et a lancé un appel à l’aide dans les colonnes du Parisien.
Mike Horn est un habitué des grandes aventures. Si les téléspectateurs le connaissent comme l’animateur deThe Island etA l’Etat sauvage sur M6,l’homme est un grand explorateur, qui a déjà plusieurs fois parcouru le monde. Cette fois-ci, il s’est lancé dans une nouveau périple. Depuis deux mois et demi, il travers l’océan antarctique à skis de randonnée avec le Norvégien Børge Ousland. Pour la première fois, l’animateur de 53 ans fait face « à de grandes difficultés » notamment à cause des températures instables variant de − 2 °C à − 45 °C. « La glace se brise et se déplace beaucoup plus vite qu’auparavant. C’est triste à admettre pour moi, mais de toutes mes années en tant qu’explorateur professionnel, je n’ai jamais été aussi affecté par les changements climatiques », avait écrit Mike Horn à ses filles.
A cause des changements de températures, il serait tombé dans l’eau, la glace étant fragilisée par le réchauffement climatique. Tandis qu’il est actuellement au plus mal avec « un début de gelures aux orteils et au nez », le globe-trotteur a peu de nourriture à sa disposition. Dans les colonnes du Parisien, sa fille aînée, Annika Horn, a lancé un appel à l’aide. « Son moral est au plus bas. Je ne l’ai jamais vu comme ça, dans un état de fatigue physique extrême.Il est en train de perdre la sensation de ses extrémités, c’est inquiétant. Avec ma sœur Jessica, on veut qu’il rentre vite à la maison ».La jeune femme est très inquiète : » Ses chaussures ont pris l’eau mais heureusement, celle-ci ne s’est pas infiltrée dans les vêtements ». Pour secourir l’explorateur, un plan d’urgence pourrait être déclenché dans les prochains jours.
« Je n’ai jamais été aussi affecté »
Sur Instagram, Mike Horn relate régulièrement les moments forts de son périple à ses abonnés. Il y a quelques jours, celui qui avait rendu un poignant hommage à son épouse décédée, expliquait comment le changement climatique avait un impact sur son expédition. « La glace se brise et se déplace beaucoup plus vite qu’auparavant, ce qui est l’un des plus grands défis que nous avons dû relever jusqu’à présent dans notre aventure. C’est triste à admettre pour moi, mais de toutes mes années en tant qu’explorateur professionnel, je n’ai jamais été aussi affecté par les changements climatiques », a-t-il écrit. C’est une épreuve difficile que l’aventurier doit affronter.« Pour un dur comme lui, ça le rend plus humain »,a conclu sa fille, Annika.
Hard to believe that we've been on the ice for almost 2 months now. Since @BorgeOusland and I started our expedition mid-September, we have travelled just over 1000km in a straight line. In this same amount of time, 3 years ago now, I crossed the entire length of Antarctica, 5100km in a straight line. Obviously conditions are different between the Arctic and Antarctic, but this little comparison does help to put things into perspective. In Antarctica, I used the power of the wind to kite over large distances in very short times, and in constant daylight because I went during the summer season. Being on a continent contrarily to an ocean meant that I was not affected by ice drifts the way Borge and I are today. In many ways, today’s expedition is a lot more challenging than my Antarctica crossing in 2016, but each adventure has their own challenges and one can never prepare for obstacles until they are faced with them. Although climate change is affecting both the South and North Poles, the changes are a lot more noticeable for us here in the Arctic. The Arctic sea is not only shrinking in size, but it has also becoming younger and thinner over recent years. This causes the ice to break up and move a lot faster than it used to, which are two of the biggest challenges we have been encountering so far on our adventure. It is sad for me to admit, but in all my years as a professional explorer, I have never been so affected by climate change. Sometimes I wish I was rather in Antarctica and not here pushing ourselves to the max for only minor progress, but then I remember my own philosophies…Never wish to be elsewhere than where yo are right now. There is something positive to retrieve from even the most uncomfortable situations. Do not let challenges bring you down, may the effort you invest in tackling these challenges help you become stronger and stronger. And above all, do not forget that sometimes it takes two steps back to make one step forward…What counts is that you keep your goal in sight and work hard to move towards it at the pace that you have defined is best for you and not for the others watching you. #NorthPoleCrossing #Pole2Pole #MikeHorn
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