Dès le milieu des années 1960, Sylvie Vartan était assistée par un homme qui est devenu par la suite l’un des plus célèbres producteurs de télévision. Dans une interview accordée au Parisien ce dimanche 14 février, cette figure incontournable du petit écran se confie sur cette période.

A propos de

  1. Sylvie Vartan

  2. Jean-Luc Azoulay

Il a débuté en tant qu’assistant de Sylvie Vartan. Célèbre producteur des sitcoms à la française, cette figure emblématique de la télévision a fait ses premiers pas professionnels aux côtés de la chanteuse. Il s’agit de Jean-Luc Azoulay, cofondateur de la société AB Productions et créateur de la série Hélène et les garçons, qui fête les dix ans des Mystères de l’amour sur TMC ce week-end du 13 février. Pour l’occasion, le producteur a accordé une interview au Parisien en kiosque ce dimanche 14 février, au cours de laquelle il s’est confié sur ces années mémorables.

C’est en 1965 que l’interprète de La plus belle pour aller danser a repéré Jean-Luc Azoulay. Alors âgé de 18 ans, l’étudiant en médecine est devenu le président de son fan-club. « Il a surpris tout le monde avec sa carrière », se souvient l’ex-compagne de Tony Scotti dans les colonnes du quotidien avant de poursuivre : « Il ne faisait pas de bruit, ne se mettait jamais en avant, mais il avait plein d’idées. Jean-Luc est vite devenu mon secrétaire, attaché de presse, puis manageur et organisateur. C’est la force tranquille, bouillonnant à l’intérieur. » Jean-Luc Azoulay partait en tournée avec Sylvie Vartan et Johnny Hallyday. Une aubaine pour celui qui s’est installé à Paris avec ses parents le 1er juillet 1962, à la fin de la guerre d’Algérie. « Avec Sylvie, j’ai connu les hôtels de luxe, les grands restaurants, les tournées au Japon où j’ai découvert le manga et l’électronique », relate-t-il. Et de préciser : « Je ne m’intéresse pas du tout à l’argent car j’ai toujours vécu dans le luxe. Et j’ai appris très jeune un tas de métiers, au contact de Guy Lux ou des Carpentier. »

« Tout le monde nous disait qu’on n’y arriverait pas »

C’est à l’occasion d’une tournée aux États-Unis avec Sylvie Vartan que le futur scénariste a découvert les sitcoms… le début du succès : « Elles n’existaient pas en France. La première, c’était Maguy, adaptation de Maud, une production américaine. Mais il y avait un épisode par semaine. Nous, on en a fait un par jour. C’était une idée de fou, souligne-t-il.Tout le monde nous disait qu’on n’y arriverait pas. C’était une nécessité, parce qu’on avait le Club Dorothée à remplir, et j’avais besoin de programmes français, avec les quotas. Ensuite, les séries ont tellement bien marché qu’elles sont sorties du Club pour être diffusées en access prime time. »

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : CEDRIC PERRIN / BESTIMAGE

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