Lassés par les mesures prises pour lutter contre la Covid-19, de nombreux restaurateurs appellent à la désobéissance. Une initiative que désapprouve Philippe Etchebest. Invité dans l’émission On refait la télé sur RTL, le samedi 30 janvier 2021, l’animateur de Cauchemar en cuisine a mis en garde ses confrères.
- Philippe Etchebest
Philippe Etchebest en a ras-le-bol ! Face aux nombreuses mesures imposées par le gouvernement en pleine crise sanitaire de la Covid-19, le chef cuisinier n’hésite pas à pousser des coups de gueule dans les médias. Invité d’Eric Dussart et de Jade dans leur émission On refait la télé sur RTL, le samedi 30 janvier 2021, il est revenu sur ses nombreuses déclarations et les règles imposées dont la fermeture des restaurants et autres lieux dits « non-essentiels » qu’il a jugées inefficaces.
« Ce que je reproche un petit peu aujourd’hui, c’est qu’il n’y a pas de plan. Je pense que les gens ont besoin justement de directives. Même si cela ne fait pas plaisir, il y a des choix à faire pour arriver à un résultat« , a-t-il commencé par expliquer. Déplorant le manque de perspective pour « plaire à tout le monde », l’animateur de Cauchemar en cuisine a estimé que « ça ne marche pas ». Ainsi, Philippe Etchebest est revenu sur l’appel de certains restaurateurs à réouvrir leurs établissements dès le lundi 1er février 2021.
Philippe Etchebest met en garde les restaurateurs
Expliquant ne pas « encourager à la désobéissance », il a mis en garde : « Il faut être très prudent ». « On s’est battus pendant des mois avec mon groupe de travail pour avoir un fonds de solidarité pour tous. Et une grosse partie des restaurateurs sont indemnisés sur les frais fixes (…) que nous devons payer tous les mois, ouverts ou pas ouverts », a-t-il rappelé. Une aide « nécessaire » pour les maintenir « en survie » dont pourrait bien être privés les restaurateurs en cas de non-respect des règles imposées par l’État pour faire face à la crise sanitaire du coronavirus.
Avant de conclure : « C’est vrai que c’est dur. On a tous envie de travailler et moi le premier, mais malheureusement, aller à la désobéissance ça serait se couper de manière définitive de ce fonds de solidarité qui, quand même aujourd’hui, fait un peu de bien même si ce n’est pas une finalité en soi. Ça permet de couvrir certains frais que nous devons de toutes façons payer ».
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