C8 diffuse à 21h05 « La Cuisine au beurre », une comédie de Gilles Grangier qui réunit Bourvil et Fernandel. Un duo qui était fait pour s’entendre. Et pourtant, les relations en coulisses étaient pour le moins compliquées.
En 1963 sort au cinéma La Cuisine au beurre, une comédie de Gilles Grangier qui raconte la rivalité de deux hommes, l’un, Marseillais épicurieux, et l’autre, Normand travailleur, avec pour toile de fond la gestion d’un restaurant à Martigues. Ce film, c’est l’occasion de voir réunis à l’écran Fernandel et Bourvil, une idée de tandem que l’on doit au producteur Robert Dorfmann.
A l’origine, le projet ne repose que sur un concept de face-à-face entre deux comédiens. Il n’y a pas l’ombre d’une intrigue, ni même d’un titre. Qu’importe, Bourvil et Fernandel signent et débutent le tournage quatre mois plus tard. Pour Bourvil, qui a débuté sa carrière en reprenant des chansons de Fernandel dans des radio-crochets, s’offre l’opportunité de donner la réplique à son idole. La concrétisation d’un rêve en quelque sorte.
DESENCHANTEMENT
Mais très vite, les deux acteurs déchantent. Ils se rendent compte que le scénario n’est pas assez solide et manque de consistance. Fernandel se met en colère et exige que tout soit réécrit. Le tournage est mis en pause et reprend quelques semaines plus tard avec de nouveaux dialogues et un premier rôle féminin confié à Claire Maurier, actrice qui a fait ses preuves chez Molinaro et Truffaut. Un choix que la star de la comédie française désapprouve encore une fois, au point de ne pas lui adresser la parole de tout le tournage.
Bourvil est déçu par une telle réaction émanant de celui qui a fait naître sa vocation. Lui qui est si réservé a par ailleurs du mal à s’accommoder du caractère expansif de Fernandel. Qui plus est, celui-ci se comporte comme une diva sur le plateau, ne prenant pas la peine de saluer l’équipe après avoir été conduit par son chauffeur. Il monopolise l’attention de tous, sur le tournage comme en dehors, face aux journalistes.
Aux coups de sang de son partenaire de jeu s’ajoute pour Bourvil l’impression de n’être considéré que comme un simple faire-valoir. La guerre est déclarée : c’est à celui dorénavant qui aura le plus de répliques, de scènes et de gros plans. Jusqu’à la fin du tournage, entre chaque prise, Bourvil se terrera dans le silence.
Malgré cette discorde, La Cuisine au beurre est un succès à sa sortie, avec pas moins de 6,3 millions de spectateurs. Le duo se voit même attribué le Prix Courteline, qui récompense l’humour au cinéma. Mais conscient que Fernandel fera tout pour être la vedette de la cérémonie, Bourvil préfère décliner l’invitation. L’amère déception de ce dernier sera effacée quelques mois plus tard par le tournage du Corniaud, début d’une collaboration florissante avec un autre grand nom de la comédie française : Louis de Funès.
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