Ce 20 janvier, deux jours après le lancement de l’opération « pièces jaunes », Brigitte Macron était au micro de RTL. La Première dame a annoncé que la récolte de dons visera à lutter contre les maltraitances faites aux enfants. Elle réfléchit également au développement des maisons de parentalité, pour aider les parents.
A propos de
Brigitte Macron
Les violences faites aux enfants n’ont jamais été aussi présentes. C’est le constat que dévoilaient en décembre dernier des médecins et des scientifiques dans une étude soumise à la revue Pediatrics. Le document révélait une augmentation « alarmante » de la maltraitance physique sévère des enfants entre 0 et 5 ans pendant le premier confinement du printemps dernier. Les appels au 119, le numéro de signalement de violences aux enfants, ont ainsi explosé de 56,2% entre le 18 mars et le 10 mai dernier. Des chiffres sur lesquels Brigitte Macron est revenue au micro de RTL, le 20 janvier dernier.
Deux jours après le lancement de l’opération « pièces jaunes », la Première dame – qui fera une apparition dans Le Grand concours Spécial pièces jaunes, ce 22 janvier, sur TF1 – a annoncé que la récolte de dons soutiendra la lutte contre les violences infantiles. « Il faut aller au secours des enfants« , explique Brigitte Macron. « Un enfant turbulent peut générer de la violence chez ceux qui sont autour de lui. J’ai été alertée par des hôpitaux pédiatriques sur la question des bébés secoués, des tas de violences inouïes. »
« Des projets envergures pour le dépistage des maltraitances »
Pour combattre le phénomène, l’épouse d’Emmanuel Macron voudrait augmenter le nombre de maisons de la parentalité. « Actuellement, beaucoup de parents sont très déconcertés. (…) Il faut voir ce qui se passe, il faut écouter pour comprendre. Être parent, ça s’apprend« , justifie-t-elle. Brigitte Macron veut également « lancer des projets envergures pour le dépistage des maltraitances et des violences faites aux enfants ». Des dépistages qui seraient effectués dans le cadre de l’hôpital.
Depuis son arrivée à Elysée, l’ancienne enseignante a fait de l’éducation et de la protection de l’enfance son cheval de bataille. En janvier 2019, elle avait suivi le magazine Pièces à convictions sur France 3, consacrée aux défaillances de l’aide sociale à l’enfance (ASE). Une diffusion qui avait donné lieu au retour d’un secrétaire d’Etat chargé de la protection à l’enfance, puis à la création d’une mission d’information sur l’aide sociale à l’enfance, supervisée par la députée LREM, Perrine Goulet, elle-même ancienne enfant placée
Crédits photos : DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE
Source: Lire L’Article Complet