Dans une interview accordée au Figaro lundi 4 janvier 2021, Sarah Biasini s’est confiée sur sa maman, Romy Schneider. Plus de 38 ans après la mort de l’actrice emblématique, sa fille n’est pas toujours à l’aise avec l’image que certains médias lui prêtent.
- Romy Schneider
Quand sa maman Romy Schneider est morte, Sarah Biasini n’était âgée que de 4 ans et demi. Près de quarante ans après la mystérieuse disparition de l’icône du cinéma, celle qui est elle-même devenue actrice a publié un ouvrage intitulé La Beauté du ciel, mercredi 6 janvier 2021, aux éditions Stock. À l’occasion de cette parution, la comédienne de 43 ans s’est confiée dans les pages du Figaro, lundi 4 janvier 2021. Si la mère de famille « ne nomme pas » la star du grand écran dans son livre, comme le soulignent nos confrères, elle a accepté de se livrer à son sujet, auprès du quotidien.
Lors de cette interview, Sarah Biasini s’est notamment exprimée sur la manière dont Romy Schneider est parfois médiatisée. Et il s’avère que l’autrice n’est pas toujours à l’aise avec cette image-là. D’après le journal, elle « déteste » que l’on diffuse « des extraits où elle pleure toutes les larmes de son corps ». Un sentiment qui, elle le reconnaît, est intimement lié à sa filiation avec la légende du septième art. « Là, c’est la petite fille qui parle chez moi. Je l’assume », a-t-elle ajouté. Et de poursuivre : « Quand on passe ces extraits de film, avec le ton de la voix du journaliste qui suggère une mise en abyme, je trouve que cela a quelque chose de pervers, de voyeur. Les faits sont déjà là, on ne va pas en rajouter ! »
« Ce n’est pas une déesse »
Dans son œuvre, Sarah Biasini avait à cœur de représenter sa mère comme étant « la plus normale possible, morte mais vivante », comme elle l’a expliqué au Figaro. « Ce n’est pas une déesse », a-t-elle insisté. Dans les colonnes du magazine ELLE, paru jeudi 24 décembre 2020, la fille de l’interprète de Sissi impératrice avait évoqué la perte de sa maman. Au fil des années, elle a dû apprendre à vivre sans cette figure maternelle. « C’est la femme, aujourd’hui, qui me manque », avait-elle déploré. Et d’expliquer : « Je me demande quelles conversations, quels rapports j’aurais avec elle. »
Source: Lire L’Article Complet