Le prince Andrew traverse actuellement l’une des périodes les plus sombres de la Couronne britannique. Depuis l’éclatement de l’affaire Epstein, le duc d’York fait l’objet de nombreuses accusations de pédophilie. Tandis qu’il essaye d’oublier le scandale en se retirant de la vie publique, son alibi vient d’être complètement remis en cause.

Depuis quelques mois, le prince Andrew est dans la tourmente.Accusé d’actes pédophiles survenus en 2001 dans la sordide affaire Epstein, il a pris une décision radicale. Ce mercredi 20 novembre, il a annoncé qu’il mettait fin à ses engagements publics. »Il est devenu clair pour moi ces derniers jours que les circonstances de mes liens passés avec Jeffrey Epstein sont devenues une perturbation majeure du travail de ma famille et du mien […] J’ai demandé à Sa Majesté si je pouvais me retirer de mes engagements publics dans un avenir proche », a-t-il dévoilé dans un communiqué.

L’interview donnée par le prince Andrew ce 16 novembre a également été très critiquée par les médias britanniques. On reproche notamment au Prince Andrew de ne pas avoir pris ses distances avec Jeffrey Epstein, le financier et pédophile américain retrouvé mort en prison en août. Alors que le témoignage du prince était scruté par les médias, il a suscité une vive polémique et n’a convaincu personne. Pour de nombreux observateurs, le duc d’York s’est contenté de se justifier sans éprouver de la compassion pour les victimes du prédateur sexuel.

Son alibi tombe à l’eau

Et ce jeudi 21 novembre, c’est de pire en pire. Selon les révélations du Daily Mail,l’alibi du prince Andrew est totalement remis en cause. Soupçonné d’avoir passé une soirée « sexuelle », en avril 2001, avec Epstein dans son manoir new-yorkais, le prince Andrew avait formellement démenti les faits. Comme ligne de défense, il avait assuré qu’il se trouvait à ce moment-là avec le consul anglais à New York. Or, ce dernier vient de déclarer qu’il ne se rappelait pas du tout avoir passé la soirée avec le prince. « Je ne me rappelle pas qu’il soit resté avec moi », a-t-il lâché au média britannique. Et pour appuyer son propos, il affirme que si un membre de la famille royale passe au consulat, il est obligatoirement notifié sur les registres. Or, aux dates concernés, aucune trace du prince Andrew dans les dits registres.

Un nouveau très gros coup dur pour le prince qui va devoir se justifier de cet étrange problème de calendrier, et qui va également devoir quitter Buckingham Palace dans quelques jours, après avoir mis fins à ses engagements publics. D’après l’experte royale Ingrid Seward, ce dernier travaillera depuis le Royal Lodge, son domicile privé situé à Windsor. « Dans un petit bureau », a-t-elle confié dans les colonnes de L’Express. Toujours selon l’experte, son équipe devrait être réduite.

Crédits photos : Bestimage

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