A quelques jours de l’élection de Miss France 2021, samedi 19 décembre, Hugo Clément a enquêté sur le Puy-du-Fou. Le célèbre parc où elle se déroulera est au coeur d’une vive polémique.

Un timing millimétré… mais pas vraiment pour le comité. Dans quelques jours, les 29 miss régionales monteront sur la scène du Puy-du-Fou, ce samedi 19 décembre. A l’issue d’une soirée forcément particulière, à cause des conditions sanitaires, l’une d’entre elles sera élue Miss France 2021. C’est en effet dans l’enceinte du parc thématique que le concours a été délocalisé cette année. Mais le Puy-du-Fou doit aujourd’hui faire face à une enquête d’Hugo Clément. Pour les besoins de son émission, Sur le front, le journaliste du service public fait de terribles révélations de maltraitance animale. "Quatre anciens employés du Puy du Fou accusent le célèbre parc situé en Vendée de nombreuses maltraitances contre des animaux utilisés durant les spectacles et contre des chats", écrit le compagnon d’Alexandra Rosenfeld sur Instagram en légende d’une vidéo tirée de son reportage. Hugo Clément décrit ensuite la liste des sévices qui se dérouleraient dans l’enceinte du Pu-du-Fou.

"Ils dénoncent des violences et des actes de cruauté récurrents, qui s’étaleraient sur une dizaine d’années", écrit-il avant d’énumérer : "autruches abattues à la fin de la saison, dromadaires drogués, chats utilisés pour entraîner les rapaces, chevaux tabassés, tirs au pistolet d’Airsoft contre des fauves, daim abattu après s’être échappé d’un enclos, agneau malade placé vivant dans un congélateur, mouton agonisant non euthanasié". Dans ce reportage, plusieurs ex-employés du Puy-du-Fou décrivent des maltraitances sur tous les animaux présents dans le parc à thème. Stéphane, l’un d’eux, explique notamment que "les dromadaires étaient mis sous calmants" : "On droguait les animaux pour qu’ils soient calmes devant le public". Dans Sur le front, et après avoir recueilli les propos des ex-salariés, Hugo Clément est allé interroger Nicolas de Villiers, le président du Puy du Fou. Devant la caméra, il a reconnu quelques accusations tout en affirmant qu’elles s’étaient déroulées "il y a quelques années".

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Le président du Puy-du-Fou se défend

Notamment que les autruches, qui ne pouvaient faire qu’une saison, étaient ensuite "envoyées à l’abattoir". "Cette pratique a duré quatre années et elle s’est arrêtée en 2012, a-t-il poursuivi. Avec l’ensemble des responsables du Puy-du-Fou, nous avons pris la décision de changer la méthodologie." Pareil concernant les dromadaires, qui ont été mis sous médicaments par un vétérinaire, comme il l’assure dans Sur le front. "C’est un tranquillisant, ce n’est pas une drogue, ajoute Nicolas de Villiers. (…) C’est un médicament qui avait pour objectif de diminuer le stress des animaux." Dans le reportage, quatre ex-employés décrivent donc des sévices sur les animaux du parc mais également des actes de cruauté animale et même des abattages de bêtes en bonne santé. Après son interview, le président du parc a décidé de ne plus donner suite aux demandes de l’équipe de Sur le front. Dans un mail, il a expliqué ne plus vouloir "participer à une entreprise qui vise à jeter l’opprobre sur tout [leur] travail".

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