Le plus charmeur des médecins légistes est de retour pour une saison 2. Rencontre avec Tomer Sisley, son interprète, qui a aussi réalisé un épisode.

On vous a quitté en mauvaise posture à la fi n de la saison 1 : vous aviez été enlevé. Au début de la 2, on vous retrouve tout guilleret. Qu’est-il arrivé ?

Tomer Sisley : Le temps a passé… Tout s’est bien terminé pour Balthazar. Ce qui n’a pas été le cas pour la commandante Hélène Bach (Hélène de Fougerolles, ndlr), qui a appris que son mari la trompait. En fin de saison, elle débarquait en pleurs, un soir, chez Balthazar. La saison 2 s’ouvre le lendemain. On retrouve Balthazar très joyeux. Je ne peux rien dévoiler, on imagine qu’il s’est passé quelque chose de réjouissant entre eux. Ce qui est à peine croyable, vu la relation qu’ils entretenaient… 

Pour ceux qui n’ont pas vu la série, pouvez-vous revenir sur le pedigree de ce légiste peu ordinaire…

Raphaël Balthazar est le jeune directeur de l’Institut médicolégal. Sa particularité, au-delà de son caractère taquin et prétentieux, c’est qu’il est resté fidèle à sa femme, morte il y a douze ans. Chaque soir, il la voit apparaître comme si elle était là, à ses côtés. Elle n’existe bien sûr que dans sa tête. Balthazar a recours à ce même procédé avec les cadavres qu’il autopsie. Tout à coup, ils prennent vie et parlent avec lui. En réalité, c’est son inconscient qui s’exprime.

Vous amusez-vous toujours autant avec ce personnage ?

Davantage cette saison, où nous avons poussé un peu plus loin les curseurs. Nous allons plus avant dans l’introspection, dans son rapport au deuil, aussi. Balthazar évolue. Et l’arrivée de sa nouvelle voisine n’y est pas pour rien.

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Hélène Bach non plus !

C’est vrai. Balthazar va même oser lui avouer qu’il tient à elle. Il lui fait même une petite crise de jalousie lorsqu’il découvre qu’elle voit un homme… Cette situation m’a fait beaucoup rire. Ce type refuse de passer à l’acte avec elle, mais lorsqu’un autre le fait, il est jaloux. C’est une réaction très égoïste. En attendant, il ne franchit pas le pas avec Hélène.

Grande première, cette saison : vous réalisez un épisode. Est-ce compliqué de se mettre en scène tout en jouant le rôle principal ?

Les scénaristes m’ont écrit un épisode spécial dans lequel Balthazar est placé en quarantaine. Je ne vais pas tout vous dévoiler, mais je raconte une belle histoire d’amour.

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Continuez-vous de réaliser toutes vos cascades ?

Oui. Vous allez me voir sauter du toit d’un immeuble à 15 m de haut, faire une arrivée en aéroglisseur et prendre les commandes d’un hélicoptère.

Comment avez-vous convaincu les producteurs de vous laisser prendre de tels risques ?

Je n’en prends pas. Je suis pilote d’hélicoptère et, lorsqu’on maîtrise la technique, il n’y a rien d’insurmontable. Quant à sauter d’un toit pour retomber dans un airbag, ce n’est pas plus dangereux que de conduire une voiture avec des caméras montées sur le capot, dissimulant la route et occultant la visibilité. Aujourd’hui, j’ai 45 ans, trois enfants et une femme qui m’attendent à la maison, je n’ai pas envie de prendre le moindre risque.

Balthazar est a suivre tous les jeudis à 21h05 sur TF1

Interview Caty Dewanckèle

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