Emmanuel Macron entretenait une relation privilégiée avec sa grand-mère maternelle Germaine Noguès, surnommée Manette. Il était son préféré, et elle a tout mis en œuvre pour qu’il réussisse.

Emmanuel Macron a perdu une des femmes de sa vie en 2013, un an avant de devenir ministre de l’Economie : sa grand-mère maternelle, Germaine Noguès. Surnommée Manette, elle s’est investie dans son éducation dès son plus jeune âge, ne cachant pas le préférer à ses autres petits-enfants, et aurait sans doute aimé assister à son ascension politique.

La relation que le chef d’Etat a entretenue avec sa grand-mère a été abordée dans Vanity Fair en 2017. On y apprend qu’elle lui a donné ses livres de la Collection blanche de Gallimard, dont La Symphonie pastorale d’André Gide et des Contes de la bécasse de Guy de Maupassant, qu’il a lus à 11 ans. Une de ses cousines témoigne : « Quand il a grandi, ça a continué. Elle lui faisait des fiches de lecture quand il était à l’ENA parce qu’il n’avait plus le temps de tout lire.« 

Ses parents éclipsés

Les parents de l’homme politique n’ont pas toujours vu l’investissement de Manette dans l’éducation de leur fils d’un bon œil. Jean-Michel Macron, son père, lui demandait de lui rendre « Manu ». « Non, nous n’étions pas des parents austères qui ont abandonné leur fils à sa grand-mère ! Non, il n’a pas été question qu’elle l’adopte !« , a clarifié sa mère Françoise Noguès dans Vanity Fair.

Emmmanuel Macron est conscient du rôle que son aïeule a joué dans son parcours. Dans son livre Révolution, publié en 2016, il a écrit : « Ma grand-mère m’a appris à travailler. Dès l’âge de 5 ans, une fois l’école terminée, c’est auprès d’elle que je passais de longues heures à apprendre la grammaire, l’histoire, la géographie. Et à lire. » Au-delà des connaissances qu’elle lui a apportées, Manette a aussi été son seul soutien au début de son histoire avec Brigitte Macron.

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