Denis Charvet, consultant pour RMC Sport a le coeur lourd. L’annonce du décès de son ami,Christophe Dominici le mardi 24 novembre 2020, l’a anéanti. Il se confie sur le rugbyman de 48 ans qui lui paraissait souvent « mal à l’aise » en société.
- Christophe Dominici
Cela a fait l’effet d’un véritable choc pour la grande famille française du rugby. Christophe Dominici, l’ancien ailier du XV de France s’est éteint mardi 24 novembre 2020. Son corps a, d’après une brève de l’AFP relayée par RMC Sport, été retrouvé dans le parc de Saint-Cloud.
À la suite de cette annonce, les réactions se sont faites nombreuses. Outre l’hommage émouvant rendu par Vincent Moscato sur BFM TV, Denis Charvet, un consultant rugby de RMC Sport a également été anéanti en apprenant la nouvelle. Il se souvient d’un ami fidèle. « C’était quelqu’un d’extrêmement généreux, qui aimait la vie, un passionné qui vivait à 100 à l’heure, mort un peu comme James Dean, peut-on lire sur RMC Sport, dont les propos sont retranscrits dans Gala.
Les raisons de sa disparition ne sont pas encore officielles mais selon une source judiciaire, l’ancien rugbyman, âgé de 48 ans et qui laisse derrière lui une femme et plusieurs enfants, aurait été vu en train de sauter du toit d’un bâtiment désaffecté. Denis Charvet ressentait chez Christophe Dominici une sorte de contradiction. S’il « doutait très peu » sur le terrain, dans la vie, le son de cloche était différent. « C’est un paradoxe, parce que dans la vie, il était parfois un peu mal à l’aise. C’était quelqu’un qui avait du mal à supporter la vie » continue-t-il.
Une carrière en dents de scie
Celui qui a défendu le maillot tricolore à 65 reprises entre 1997 et 2008 a eu une carrière brillante sur le plan national, en tant que joueur. Si bien, que le Toulonnais, passionné de rugby jusqu’à la fin, a voulu se lancer dans un autre projet. « Je pense qu’il voulait continuer, écrire une autre histoire, une autre page de son histoire à lui, en tant que dirigeant, en tant que président d’un club pour construire et transmettre un peu ce que le rugby lui a apporté ».
Toutefois, son aventure à Bézier, n’aura pas eu la même couleur. « Ça s’est mal fini à Béziers, peut-être qu’il a mal vécu cet échec là » explique le consultant du groupe RMC.
Pour autant, Denis Charvet, très ému, ne veut se souvenir que de la belle personne qu’était le rugbyman français : « Il adorait vous faire plaisir et quand vous l’aviez avec vous, c’était une belle énergie. On avait envie de rester avec lui, de l’écouter. C’est terrible, c’est quelqu’un qu’on aimait beaucoup, que le monde du rugby aimait, mais ça allait au-delà », conclut-il.
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