Un journaliste de France 3 Paris Île-de-France a été interpellé en marge de la manifestation contre le projet de loi de sécurité globale devant l’assemblée nationale. Une histoire qui a révolté de nombreuses personnes sur la toile.
Mardi 17 novembre, des milliers de personnes se sont massés devant l’Assemblée nationale, dans le but de protester contre l’article 24 de la proposition de la loi sécurité globale. Un journaliste de France 3 Île-de-France a été arrêté, alors qu’il couvrait cette manifestation.
« Je me suis retrouvé à l’angle du boulevard Saint-Germain et de la Rue du Bac vers 21h. J’ai vu au loin un déploiement de forces de l’ordre vers lequel je me suis aussitôt dirigé muni de ma carte de presse. Je filmais avec mon téléphone dans mon autre main. Des policiers m’ont laissé passer sans rien me dire de particulier. Et d’un coup, je me suis retrouvé à un endroit où sept personnes avaient été interpellées, rue de Bellechasse. Une fois encore, j’ai ma carte de presse et je filme la scène avec mon téléphone. Et là, un officier, visiblement énervé, m’a interpellé. Il m’a invectivé et m’a demandé de m’asseoir auprès des autres personnes interpellés », a-t-il indiqué selon la chaîne après avoir été en garde à vue toute la nuit et d’être remis en liberté en début d’après-midi.
France Télévisions a indiqué condamné cette interpellation ainsi que l’atteinte à la liberté de la presse comme l’a souligné Fabrice Goll, Directeur régional de France 3 Paris Île-de-France : « la Direction de France 3 Paris Île-de-France condamne avec la plus grande fermeté cette arrestation abusive et arbitraire d’un journaliste dans l’exercice de son travail et apporte bien sûr son total soutien à notre confrère ».
De son coté, la préfecture de police de Paris a transmis un communiqué dans lequel on pouvait lire qu’« un groupe de manifestants ayant tenté de partir en cortège sauvage et ne respectant pas les gestes barrières a été stoppé (…) par les forces de l’ordre ». « Après avoir réitéré plusieurs fois les sommations réglementaires pour appeler (..) à la dispersion (…), les forces de l’ordre ont effectué 33 interpellations ». Parmi eux, le journaliste en question qui a été « placé en garde à vue, sous le contrôle des magistrats du Parquet, pour participation à un attroupement non armé, en application des règles de droit en vigueur ».
Ce dernier n’a écopé que d’un rappel à la loi.
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La Rédaction
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