En août dernier, alors qu’il était plongé dans la tourmente, Yann Moix était de passage sur le plateau de « On N’est Pas Couché ». Son interview avait fait l’objet de plusieurs signalements au CSA. Lundi 18 novembre, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a répondu aux plaignants. Non Stop People vous en dit plus.

Plongé dans la polémique, suite aux révélations concernant son enfance dans son dernier ouvrage et à l’exhumation d’anciens textes et illustrations antisémites, Yann Moix était l’invité de Laurent Ruquier dans « ONPC » le 31 août dernier. Lors de son passage, le polémiste avait réagi au tollé qui le visait. L’entretien avait indigné la Toile. Malgré les critiques, Laurent Ruquier ne regrettait rien. « J’ai très bien fait mon travail. Ceux qui disent le contraire, c’est qu’ils n’ont pas vu l’émission », avait-il déclaré à nos confrères du Parisien. « On nous a reproché de recevoir Manuel Valls, Finkielkraut, Houellebecq, Michel Onfray… L’émission est très exposée et au fond, ce n’est pas très grave tout ce qui se raconte, c’est la rançon de la gloire », poursuivait-il.

Une interview « complaisante » à l’égard de Yann Moix

Face à la séquence, plusieurs téléspectateurs avaient saisi le CSA. Près de trois mois plus tard, et plus exactement lundi 18 novembre, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a dévoilé sa réponse aux plaignants sur son site Internet. « Le CSA a été saisi au sujet de l’émission ‘On n’est pas couché’, diffusée le 31 août 2019 sur France 2, au cours de laquelle un ancien chroniqueur de cette émission s’est longuement exprimé », est-il d’abord écrit. « En l’espèce, aucun propos susceptible de contrevenir à la réglementation n’a été relevé », ajoute ensuite le CSA. Toutefois, l’organisation reconnaît considérer que « cette séquence avait pu être comme complaisante à l’égard de l’invité, en raison de ses anciennes activités dans cette émission ». Ainsi, le CSA a fait part de cette constatation à France Télévisions.

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