De nombreux Français redoutent le test PCR car il est désagréable et peut être douloureux. Sur RTL, Michel Cymes livre ses conseils pour le rendre plus supportable et le passer sans danger.
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Sérologiques, rapides, salivaires… Il existe plusieurs tests de dépistage du coronavirus. Mais un d’entre eux suscite en particulier la crainte de certains Français : il s’agit du test PCR. Ce test virologique consiste à rechercher la Covid-19 dans les sécrétions. Pour cela, on prélève à l’aide d’un écouvillon des cellules au fond du nez. Les échantillons sont ensuite analysés avec la technique PCR (réaction en chaîne par polymérase) par un laboratoire spécialisé pour identifier la présence du virus dans les sécrétions.
Ce test n’est pas une partie de plaisir car il est désagréable et peut être douloureux. C’est pourquoi certains éprouvent une certaine appréhension avant de le réaliser. Quelques astuces permettent néanmoins de rendre le test plus supportable. Sur RTL, le médecin Michel Cymes dévoile « comment le rendre moins désagréable ».
Test PCR : les conseils de Michel Cymes pour l’opérateur
Michel Cymes estime que l’opérateur, autrement dit la personne qui réalise le prélèvement, doit avoir des connaissances sur l’anatomie des fosses nasales. Il conseille ainsi d’« introduire l’écouvillon à l’horizontal, en suivant le plancher de la fosse nasale, et surtout pas en biais, en remontant, car cela peut faire très mal, voire entraîner des accidents. On l’a vu récemment avec une perforation de la partie osseuse très fragile de la base du crâne ». Autre recommandation : ne pas demander au patient de mettre sa tête en arrière. Durant la réalisation du test, l’individu doit rester droit. « Dès qu’on sent qu’on est sur la paroi de l’arrière-nez, on arrête de pousser sur l’écouvillon », a-t-il précisé.
Covid-19 : que doit-on faire pour rendre le test PCR plus supportable ?
En cas de déviation de la cloison nasale, le patient doit le signaler à l’opérateur et préciser par quelle narine il peut introduire l’écouvillon. Si le patient a un rhume et que le long coton-tige ne parvient pas à passer, il convient de ne pas forcer et de reporter le test. « Certains pourraient être tentés d’utiliser un vasoconstricteur, qui permet de rétracter la muqueuse dans le nez, et donc de faciliter le passage. Il ne faut surtout pas le faire avant un test Covid, car ces produits peuvent entraîner de graves effets secondaires. On a même décrit AVC, s’ils sont mal pris ou pris sans avis médical », a signalé Michel Cymes.
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