A l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale ce samedi 10 octobre, Meghan Markle s’est confiée dans le podcast Teenager Therapy. La duchesse de Sussex est notamment revenue sur les nombreuses critiques dont elle a fait l’objet.
Une duchesse à fleur de peau. Depuis l’officialisation de sa relation avec le prince Harry, Meghan Markle est devenue une cible pour de nombreuses personnes. Sévèrement critiquée – pour son mariage, sa grossesse, son accouchement secret et plus récemment pour le Megxit ainsi que son installation aux Etats-Unis -, pointée du doigt, observée… l’épouse du prince Harry s’est confiée à coeur ouvert sur son ressenti à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale ce samedi 10 octobre. A l’instar de son mari, qui a révélé en février dernier avoir suivi une longue thérapie pour dépasser le traumatisme d’avoir perdu sa mère, l’ancienne actrice a pris la parole à l’occasion d’un podcast, intitulé Teenager Therapy. Avec le prince Harry, elle discutait avec des lycéens de Santa Barbara d’une question fondamentale : « Comment nous pouvons tous contribuer à un monde plus sain: physiquement, mentalement, émotionnellement ».
En pleine discussion avec les jeunes Gael, Kayla et Thomas, Meghan Markle a regretté que la pandémie de coronavirus ait poussé les gens à davantage se tourner vers internet. Selon la duchesse, qui a souvent été critique avec les réseaux sociaux, cela ouvre la voie à plus de « vulnérabilité » et moins de « déconnexion ». « Je peux en parler personnellement, parce que j’ai été la personne la plus trollée au monde en 2019, a continué la maman d’Archie. Hommes et femmes confondus. Il y a huit mois de cela, j’étais invisible. C’est presque insurmontable. » Touchée par les critiques qu’elle a longtemps essuyées, et par le mal-être qu’elle ressentait en Angleterre, Meghan Markle a également évoqué le « travail personnel » qu’elle a accompli pour essayer de ne pas se faire dépasser par ses détracteurs : « Nous savons tous ce que c’est que d’être blessés, d’être isolés ou altérés ». En quittant le Royaume-Uni et les rangs de la famille royale, l’épouse du prince Harry a confié avoir privilégié sa santé mentale.
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Meghan Markle revient sur un « moment de vulnérabilité »
Si aujourd’hui la duchesse de Sussex affirme allait « très bien », elle a regretté que les « derniers mois » aient été « difficiles pour tout le monde », même si elle sait qu’elle est privilégiée car elle a « la santé » et « un toit au-dessus » de sa tête. A ses côtés, le prince Harry a remercié les adolescents d’évoquer ce sujet encore trop tabou. « Pour Meghan, c’est ce qui s’est passé en 2019, mais si vous êtes une jeune fille ou un jeune garçon à l’école, c’est votre monde, donc si vous êtes attaqué, victime d’intimidation ou de quoi que ce soit en ligne… c’est la même chose », a ajouté le duc de Sussex, avant que son épouse ne revienne sur l’interview qu’elle avait donnée en Afrique du Sud et où elle avait fondu en sanglots : « J’allaitais à l’époque et beaucoup de gens ne savent pas que c’est comme courir un marathon, donc entre chaque engagement officiel, je courais pour m’assurer que notre fils était nourri. (…) Je n’avais pas préparé cette réponse, j’ai juste répondu honnêtement parce que j’étais dans un moment de vulnérabilité parce que j’étais fatiguée« .
Très engagé sur le sujet de la santé mentale depuis des années, le prince Harry a voulu faire passer un message. « Je pense que faire de vos soins personnels une priorité est extrêmement important, car la vulnérabilité n’est pas une faiblesse, montrer la vulnérabilité dans le monde d’aujourd’hui en particulier, est une force », a expliqué le duc de Sussex, qui est un soutien de taille pour son épouse. Conscient de vivre une situation particulière et de vivre le revers de la médaille d’une vie passée sous les projecteurs et devant les caméras du monde entier, il est revenu sur son quotidien. « Notre situation est quelque peu unique, mais la situation de chaque personne est unique, c’est une version différente de la même chose », a-t-il ajouté avant d’évoquer à demi-mot son départ de la famille royale britannique : « J’ai fait le choix de ne pas lire les critiques, de ne pas les voir, de m’en éloigner, et de me concentrer sur l’espoir ».
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