Gary Goldsmith a critiqué publiquement l’attitude du prince Harry et Meghan Markle, exilés depuis plusieurs mois aux États-Unis. Retour sur les dérives connues de l’oncle – quelque peu embarrassant – de Kate Middleton.

S’il est une épine dans le pied de la famille Middleton, c’est bel et bien Gary Goldsmith. L’oncle «gangster» de Kate Middleton refait parler de lui outre-Manche pour s’en être pris à Meghan et Harry. Et pour cause : après avoir appris que les Sussex exilés en Californie réclamaient la fin du «racisme structurel» au Royaume-Uni, le frère cadet de Carole Middleton a tout bonnement perdu son sang-froid. «Avec tant de choses qui se passent dans le monde, ces deux marionnettes ont toujours besoin d’attention. Veuillez fermer vos gu****s, élevez votre enfant et taisez-vous», a-t-il fustigé dans un post sur LinkedIn. Puis d’enchaîner : «Harry, tu as perdu notre amour et notre respect. Meghan, tu as tort. Maintenant chut s’il vous plaît, nous sommes un peu occupés à sauver des vies et notre économie.»

S’il a rapidement supprimé son message, Gary Goldsmith a réaffirmé sa position auprès du Daily Mail. «Je suis totalement fidèle à tout ce que j’ai écrit. J’avais beaucoup de respect pour Harry et sa carrière dans l’armée, mais ce nouveau Harry est quelqu’un que je ne reconnais pas. Je trouve cela totalement frustrant quand nous essayons de sauver des vies d’entendre chaque jour des conférences sur des sujets qu’ils trouvent importants. Ils ont quitté le Royaume-Uni pour les États-Unis et ne se soucient manifestement pas de la famille royale.» Mais cet incident est loin d’être isolé, puisque l’oncle de Kate a déjà fait les beaux jours de la presse à scandale.

« Il l’a frappée du poing gauche »

Gary Goldsmith, l’oncle embarrassant de Kate Middleton, est accusé de violences conjugales. (Londres, le 17 juillet 2013.)

Son histoire ressemblait à un conte de fées. Issu de la classe moyenne, Gary Goldsmith a grandi dans un logement social de l’ouest londonien avant de bâtir, à lui seul, un empire à 30 millions de livres dans le secteur du recrutement. Pourtant, le rêve s’est peu à peu transformé en cauchemar. L’homme de 55 ans est ainsi accusé d’avoir frappé sa femme Julie-Ann après une vente de charité dans un club privé de Londres. Selon le Daily Mail, les faits se seraient déroulés le 13 octobre 2017, peu après une heure du matin. Le couple se serait alors disputé dans le taxi le ramenant à son domicile. L’origine de cette querelle ? Les tendances cocaïnomanes – présumées – de monsieur.

«Ils avaient l’air alcoolisés et elle était énervée contre lui, elle disait : « Je n’ai pas vu mon mari depuis une semaine et toi tu t’en vas, tu me quittes pour aller prendre de la cocaïne avec tes collègues »», raconte à l’époque Daniel Shepherd, un chauffeur de taxi, au tabloïd britannique. Et de poursuivre : «Il criait et l’insultait, elle l’a giflé, ses lunettes sont tombées. Cela a dérapé lorsqu’ils ont essayé de déverrouiller la porte.» Une fois sorti du véhicule, Gary Goldsmith se retourne et assène un «crochet du gauche» à sa femme : «Elle est tombée et sa tête a heurté le sol», poursuit Daniel Shepherd. Julie-Ann Goldsmith serait restée inconsciente quelques secondes avant de revenir à elle, et de se mettre à pleurer. Lorsque le chauffeur tente de s’interposer, Gary Goldsmith prendra même une photo de son taxi, lui affirmant qu’il «le dénoncerait». L’affaire n’en restera pas là, et sera portée devant les tribunaux. Le multimillionnaire sera condamné, en novembre 2017, à une amende de 5500 euros et à des travaux d’intérêt général.

Gary Goldsmith et sa fille Tallulah, 14 ans. (Englefiel, le 20 mai 2017.)

En 2011, Gary Goldsmith assistera au mariage de Kate Middleton, puis à celui de sa sœur Pippa, en mai 2017, accompagné de sa fille Tallulah, 14 ans. Selon The Sun, il aurait un temps prêté 11.000 livres à James Middleton pour qu’il lance sa compagnie de kits de pâtisserie. Interrogé par le Daily Mail, le 20 avril 2013, Gary Goldsmith affirme «entretenir des liens forts avec sa famille.» Malgré les multiples scandales dont il a fait l’objet, il refuse qu’on lui impose le statut de «bête noire». Bien au contraire, il revendique le soutien indéfectible de son entourage.

Il raconte ainsi les suites du scandale de la Villa de Bang Bang : «À la minute où l’histoire est sortie, Carole (Middleton, NDLR) s’est excusée au téléphone au nom de toute la famille, surtout de Kate, du fait que je sois soudainement sous le feu des projecteurs.» Lorsqu’il s’excuse auprès de Camilla Parker-Bowles pour toute cette «mauvaise publicité», celle-ci lui aurait rétorqué : «N’y pensez plus. J’en fait les frais moi-même.»

*Cet article, initialement publié le 15 novembre 2017, a fait l’objet d’une mise à jour.

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