Son nouvel ouvrage "Le Temps des Tempêtes", sorti ce 24 juillet, évoque beaucoup de moments compliqués durant le mandat de Nicolas Sarkozy. Notamment son grave problème de santé.

C’est un come-back triomphant. Si le premier livre de l’ancien président de la République avait fait un carton, celui-ci risque bien d’emporter également un franc succès en cet été 2020. Divorce, pouvoir, mariage avec Carla Bruni, maladie, Nicolas Sarkozy évoque toute une partie de sa vie sans aucun secret.

Il est désormais qualifié comme celui qui murmure à l’oreille d’Emmanuel Macron. Sacré personnalité politique des français d’après le sondage Odoxa réalisé par France Inter, Nicolas Sarkozy revient dans les rayons des librairies plus fort que jamais. Son dernier livre, Passions, s’était, en seulement un mois, vendu à près de 220 000 exemplaires. Une motivation supplémentaire pour l’homme politique de dévoiler les dessous de son mandat à la présidence à travers un nouvel ouvrage. Pour l’occasion, ce dernier a accepté d’accorder un entretien à Paris Match, et il a bien l’intention de dire toute la vérité, rien que la vérité… allant même jusqu’à évoquer en détail son important problème de santé.

Comme évoqué dans son premier ouvrage, Nicolas Sarkozy a, quelques jours après son divorce d’avec Cécilia Attias, dû être opéré en urgence de la gorge. Un sujet qu’il n’a jamais décidé d’approfondir, jusqu’à ce jeudi 30 juillet. S’il a beaucoup souffert, “Ce dont je souffrais était très douloureux, mais ne mettait pas en cause mon aptitude à exercer ma fonction”, Nicolas Sarkozy décide aujourd’hui d’en parler afin de montrer sa proximité avec les français, “Si je le raconte aujourd’hui, c’est pour montrer qu’à certains égards la vie quotidienne d’un Président n’est pas différente de celle des Français. ». L’ancien chef de l’État français a d’ailleurs souhaité raconter ce passage de sa vie en détail, « Je sortais d’un match officiel de rugby, j’avais mal à la gorge, j’étais à mille lieues de penser que c’était grave. Quand le médecin m’a dit ‘On doit vous amener à l’hôpital’, j’ai d’abord refusé. Puis au Val-de-Grâce, on m’a diagnostiqué un phlegmon, j’ai compris alors que c’était du sérieux. Mais je devais partir le lendemain au Maroc, il était impossible de rester alité dans une chambre d’hôtel. J’ai dû me faire opérer sans anesthésie générale… C’était quelques jours après mon divorce. Imaginez les commentaires si j’avais annulé mon voyage. J’ai donc effectué cette visite officielle au Maroc que j’aime tant en étant très affaibli physiquement.”

Une histoire dont il se souviendra toujours, et à travers laquelle il espère avoir également réussi à montrer aux français, à quel point « derrière la froideur apparente de la vie publique, il y a la chaleur de la vie, la vraie.”. Une jolie conclusion.

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La rédaction

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