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Invité dans le JT de 20H de TF1, lundi 27 juillet 2020, Nicolas Sarkozy a apporté son soutient au nouveau ministre de l’Intérieur qui peut compter sur son « amitié ».

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Non, Nicolas Sarkozy ne compte pas faire son retour en politique, ce qui ne l’empêche pas de donner son avis sur de nombreux sujets économiques, sociales et géopolitiques. À l’occasion de la sortie du second tome de ses mémoires Le Temps des Tempêtes (Editions de l’Observatoire), l’ancien président de la République a répondu aux questions de Julien Arnaud sur le plateau du journal de 20H de TF1, lundi 27 juillet 2020.

L’ex-chef d’État s’est confié sur les “8 à 9 heures de libre par jour” pendant le confinement lié au coronavirus qui lui ont permis d’écrire son nouveau livre. Dans celui-ci, il retrace le début de son mandat à l’Elysée rythmé par la crise financière de 2008 qui a plombé l’économie mondiale. L’époux de Carla Bruniest également revenu sur les moments forts de ses années en tant que président comme sa célèbre phare “casse-toi pov’ con”, qu’il considère comme “une faute de goût, de comportement”, mais qu’il compare bien volontier au : « Je traverse la rue et je vous en trouve (du travail)”, d’Emmanuel Macron.

« Il peut compter sur mon amitié”

Interrogé sur les choix de l’époux de Brigitte Macron pour constituer son nouveau gouvernement, il est revenu sur la nomination de Gérald Darmanin au ministère de l’Intérieur. À la question : “Il est contesté pour une plainte pour viol. Est-ce que cela peut entraver son action ?”, Nicolas Sarkozy a commencé par répondre : “Gérald est un ami. J’ai pu compter sur sa fidélité et sa solidité”. Sur un ton solennel, il ajoute : “Je suis quelqu’un de fidèle. Il peut compter sur mon amitié”.

Quant “au reste”, c’est-à-dire “la lutte pour le droit des femmes et pour le respect des femmes”, il a martelé : “Ce n’est pas une plaisanterie”. “J’ai moi-même mis en oeuvre tout un tas d’éléments contre les violences conjugales, mais je vous demande de bien comprendre ça, et je demande à ceux qui nous écoutent de bien comprendre. Sans la présomption d’innocence, il n’y a pas de démocratie”, a-t-il insisté. Invitant une nouvelle fois à respecter “la présomption d’innocence”, il a conclu : “Je ne le dis pas parce que Gérald est un ami. Je le dis pour la démocratie française et pour l’état de droit”.

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