« It’s a love story, baby just say yes », « C’est une histoire d’amour bébé, dis juste oui. » Depuis 2006, c’est une histoire d’amour intense, parfois turbulente, qu’entretient Taylor Swift avec l’opinion publique.

D’abord connue aux États-Unis au milieu des années 2000 comme prodige de la country, l’Américaine est devenue une popstar internationale de premier rang, bien que la France la boude encore un peu. 

Multiples records

Taylor Swift aura été la musicienne la mieux payée de moins de 30 ans, selon Forbes. Alors que sa carrière représente la moitié de sa vie, elle a battu des dizaines de records ces dix dernières années, et a été récompensée 450 fois. Au point d’être sacrée Artiste de la décennie par les American Music Awards, et Billboard.

Elle est ainsi la seule artiste au monde avec quatre albums vendus à un million d’exemplaires durant leur première semaine d’exploitation. Elle a également été la plus jeune artiste de l’Histoire à remporter le Grammy du Meilleur album, pour son premier disque, Fearless, à l’âge de 20 ans. Sa dernière tournée, pour l’album reputation, a été la plus rentable des dix dernières années en Amérique du Nord. 

Une réussite qu’elle doit notamment à son énorme communauté de fans extrêmement fidèle et aimante. Elle communique avec eux via Tumblr, et les rencontre lors d’écoutes privées en avant-première de ses albums, ou au gré de ses tournées.

À l’opposé, la chanteuse a longtemps été critiquée pour son manque d’engagement politique, et ses brouilles bruyantes avec des people puissants. Quand ses nombreuses histoires d’amour, et les chansons qui vont avec, ne lui ont pas valu des moqueries.

De chanteuse country à pop star

Née le 13 décembre 1989, Taylor Swift grandit auprès de ses parents, Scott Kingsley Swift et Andrea Gardner Swift, propriétaires d’une ferme de sapins de Noël en Pennsylvanie, et a un petit frère, Austin Swift.

Dès son plus jeune âge, l’Américaine veut jouer, chanter, monter sur scène. Elle passe son enfance entre la Pennsylvanie et New York, où elle prend des cours de chant et de comédie. 

À l’âge de 14 ans, cette aînée de deux enfants convainc ses parents de déménager près de Nashville, capitale mondiale de la country. 

Car cette fan de Shania Twain se rêve nouvelle égérie de ce genre musical encore très populaire aux États-Unis. La jeune Taylor Swift se produit dans des petites foires et festivals locaux, le weekend, mais essuie le refus des maisons de disques. Pour progresser, elle apprend la guitare auprès de musiciens confirmés, et s’entraîne à écrire des chansons avec des auteurs professionnels, après ses cours. 

L’adolescente est finalement repérée par Scott Borchetta, qui la signe sur son jeune label, Big Machine Records. En 2006 sort son premier album, éponyme, à l’âge de 16 ans. On y trouve d’emblée des tubes comme Teardrops on my Guitar et Our Song. Le disque rencontre un succès public et critique immédiat. Dès ce premier opus, la chanteuse met un point d’orgue à écrire les paroles de ses chansons, et participer à leur production, ce qu’elle fait toujours.

Dans ses trois premiers albums – Fearless (2008) et Speak Now (2010) suivront – Taylor Swift garde un style country et rock efficace, qui lui ouvre grandes les portes de ce monde prestigieux. L’adolescente en devient une coqueluche prisée (Meilleur album de l’année pour Fearless et Meilleure nouvelle artiste aux Academy of Country Music Awards), et le visage d’une Amérique idéale et intemporelle, où les gentils gagnent toujours à la fin.

Au point qu’une image traditionnelle, voire conservatrice, lui collera longtemps à la peau. 

Mais c’est en intégrant des mélodies pop à sa musique que Taylor Swift devient un phénomène international. Le changement commence à s’opérer avec son 4e album, Red, qui contient quelques tubes plus pop, électro et up tempo que ses précédents, notamment les titres de rupture Trouble et We Are Never (Ever Ever Ever) Getting Back Together. 

Arborant un look plus moderne – adieu la crinière de boucles crantées et les boots de cowgirl – Taylor Swift commence aussi à s’afficher auprès d’autres stars de sa génération, comme la chanteuse et actrice Selena Gomez, sa meilleure amie, ou encore, les actrices Emma Stone (La La Land) et Blake Lively (Gossip Girl). 

L’album suivant, 1989 (2014), confirme son virage pop. Taylor Swift change de vie en quittant le Tennessee pour le tumulte de New York. Co-produit entre autres par l’emblématique Max Martin et Jack Antonoff, alors guitariste du groupe FUN., 1989 devient son plus gros succès, avec plus de 10 millions d’exemplaires vendus dans le monde. Elle le doit à une ribambelle de tubes, à commencer par Shake It Off.

Son sixième album, reputation (2017) reste à ce jour son album le plus énervé. Elle y aborde avec force la ruine de sa réputation à l’issue de sa relation en dents de scie avec le rappeur Kanye West, marquée de nombreuses brouilles médiatiques. Et pour ce disque faisant office d’ovni dans sa discographie, elle se tourne vers une production synthétique et frondeuse, « urbaine », avec des titres béton comme Look What You Made Me Do. La tournée mondiale qui suit est un succès, devenant la plus rentable de sa carrière, et est documentée dans un film-concert, reputation tour, disponible sur Netflix, qui bat des records de visionnage sur la plateforme.

En 2019, Taylor Swift renoue avec une pop colorée  et joyeuse sur Lover (Mercury), un 7e album mature et revendicatif, dans lequel elle officialise ses engagements féministes et pro-LGBTQ+. Notamment à travers les titres The Man et You Need To Calm Down, qui ne suscite cependant pas l’unanimité, des critiques l’accusant d’opportunisme. Mais l’album est surtout marqué par son single éponyme, belle chanson d’amour dédiée à son compagnon actuel, Joe Alwyn.

Un an plus tard, surprise : Taylor Swift dévoile un 8e album studio, intitulé Folklore, le 24 juillet 2020. Un disque très dépouillé comparé aux précédents, pour lequel elle a fait appel à Aaron Dessner, musicien au sein du groupe de rock indépendant The National, mais aussi, Justin Vernon, leader de bon iver, formation d’indie-folk électronique vénérée, et son acolyte de presque toujours, Jack Antonoff. Résultat : son disque le plus apaisé, savamment nostalgique, éthéré et introspectif, avec de sublimes productions organiques et rêveuses, dans lequel elle développe aussi des histoires imaginaires.

Amours, amitiés et emmerdes très publiques

Dans Shake It Off, tube aux trompettes pétaradantes, Taylor Swift « secoue d’un geste de l’épaule » les critiques se moquant de ses nombreuses liaisons amoureuses avec le tout-Hollywood (Jake Gyllenhaal, Harry Styles, Joe Jonas, John Mayer,…).

Dans le single Blank Space, elle s’adresse cette fois aux médias qui en font une croqueuse d’hommes : « Donc ça durera à jamais/Ou bien tout périra dans les flammes/Vous pouvez me dire quand c’est terminé/Si les bons moments en valaient la peine ». Dans le clip, la chanteuse surjoue son côté dramatique qui lui vaut des railleries, le mascara sur la joue et un club de golf à la main. 

Bad Blood, deuxième tube de l’album, vise cette fois une ancienne amie : Katy Perry. Les deux popstars sont brouillées depuis que l’interprète de I Kissed A Girl a fait revenir certains de ses danseurs, partis travailler auprès de Taylor Swift, peu de temps avant le début de la tournée de Red. Il faut attendre le clip de You Need To Calm Down, deuxième extrait de Lover, pour voir les deux Américaines se réconcilier, déguisées en hamburger et cornet de frites inséparables. 

1989 est aussi l’album où Taylor Swift affiche fièrement son « girl squad », son « groupe de meufs » composé de mannequins, actrices et chanteuses plus populaires les unes que les autres. Zendaya, Ellie Goulding, Lena Dunham, Cindy Crawford ou Gigi Hadid deviennent des espionnes surentraînées dans le clip de Bad Blood, réalisé par Joseph Kahn, à qui l’on doit celui de Toxic, titre culte de Britney Spears. 

Combats, armes, explosions : Taylor Swift signifie qu’elle n’est plus là pour gratouiller du banjo et jouer à la gentille lycéenne maladroite. Mais si elle veut s’afficher plus puissante que jamais, la chanteuse est toujours prête à se moquer de son image lisse, en s’affichant en piètre danseuse pour Shake It Off, ou en se grimant en adolescente affublée d’un énorme appareil dentaire chez Jimmy Fallon.

Taylor Swift vs West-Kardashian 

Avec reputation, son 6e album, sorti fin 2017 un peu par surprise, Taylor Swift opère cette fois une aparté musicale à 180 degrés, avec des titres plus hip-hop. Un pari payant, puisqu’il devient l’album le plus vendu de l’année aux États-Unis, bien que sorti en novembre. 

Certains titres ont été écrits pour mettre un terme à la polémique l’opposant à Kim Kardashian et Kanye West. Une sombre affaire remontant au 13 septembre 2009, jour où le rappeur respecté humilie la chanteuse de 19 ans, en disant sur la scène des MTV Video Music Awards que Beyoncé méritait plus qu’elle de remporter le trophée du meilleur clip.

Alors qu’on les pensait réconciliés en 2016, Kanye West sort la même année Famous, titre dans lequel il dit, à propos de Taylor Swift : « I made that bitch famous », « J’ai rendu cette salope célèbre ». Dans le clip, le rappeur dort dans un lit gigantesque, avec des statues de cire de ses proches ou détracteurs. À ses côtés se trouve une réplique de Taylor Swift, nue. 

Écoeurée, la popstar se distance de lui, jusqu’à ce que l’épouse du rappeur, Kim Kardashian, affirme, vidéo à l’appui, que Taylor Swift avait donné son assentiment pour que la chanson sorte telle quelle. 

La chanteuse devient la risée des réseaux sociaux, et voit son compte Instagram inondé d’emojis « serpent ». Ses détracteurs estiment qu’elle est « canceled », un jargon utilisé sur Internet, et aussi, un outil de cyberharcèlement, signifiant que sa carrière serait terminée.

Des millions de gens me demandaient littéralement de disparaître, donc c’est ce que j’ai fait, dans tous les sens du terme.

Taylor Swift s’éclipse pendant plus d’un an, évite même des événement publics importants. « Des millions de gens me demandaient littéralement de disparaître, donc c’est ce que j’ai fait, dans tous les sens du terme, explique-t-elle au Vogue US dans son numéro de septembre 2019. Quand on dit qu’une personne est ‘annulée’, c’est pour de vrai, on n’est pas dans une émission télévisée. Vous envoyez des tonnes de messages demandant à la personne de la fermer, de disparaître, mais cela peut aussi être perçu comme un ‘Suicide-toi' ».

Sur la scène des Grammy Awards, en 2016, elle accepte le prix du Meilleur album de l’année pour 1989, et déclare, en référence à Kanye West : « Je veux dire ceci à toutes les jeunes femmes : des personnes que vous croiserez sur votre route tenteront de minimiser votre succès ou voudront s’attribuer l’origine de vos succès, ou de votre célébrité. Mais si vous vous concentrez sur le travail, et que vous ne laissez pas ces personnes vous tirer vers le bas, un jour, quand vous atteindrez votre but, vous regarderez autour de vous et vous saurez que c’est vous, et les personnes qui vous aiment, qui vous ont portées jusque-là. Et cela sera la meilleure sensation au monde. » 

La réponse viendra en musique, au gré d’une mue. Exit le chant nasillard des débuts, Taylor Swift sonne plus assurée que jamais sur reputation, où elle se crée une identité plus sombre et adulte. Avec le premier single, Look What You Made Me Do, elle se réapproprie l’image de serpent qu’on lui avait collée, et donne sa version des affaires West-Kardashian et Katy Perry. « L’ancienne Taylor ne peut pas répondre au téléphone. Elle est morte », l’entend-on dire, comme pour tirer un trait sur son passé.

Au fil de deux autres titres (I Did Something Bad et This Is Why We Can’t Have Nice Things), la chanteuse règle ses comptes une bonne fois pour toutes, et balaie toute possibilité de réconciliation avec Kanye West, auquel elle rit – littéralement – au nez, tout en se moquant de son train de vie bling bling. 

C’était la seule manière de préserver ma santé mentale

« J’ai su d’emblée que je devais écrire des chansons sur cette histoire, parce que je savais que c’était la seule manière d’y survivre, explique-t-elle à Vogue US. C’était la seule manière de préserver ma santé mentale, et de raconter ce qui se passe quand on vit quelque chose d’aussi humiliant. » 

À côté de ces chansons énervées, Taylor Swift livre les premiers titres sensuels de sa carrière (End Game, Dress, Don’t Blame Me, So It Goes…) et de nombreuses chansons d’amour, supposément sur ses ex, le DJ Calvin Harris et l’acteur Tom Hiddleston (Thor). Dans d’autres titres, dont la superbe Delicate, elle aborde les débuts de sa relation avec son compagnon actuel, l’acteur britannique Joe Alwyn (La Favorite, Marie Stuart, reine d’Écosse, Boy Erased), rencontré en 2016, en pleine tourmente médiatique. 

Taylor Swift, la féministe 

Muette sur la politique depuis le début de sa carrière, car elle s’estimait « pas assez éduquée sur la question », Taylor Swift a caché ses opinions pendant longtemps. Au point de frustrer et s’attirer les foudres lors de l’élection présidentielle de 2016, qui voit l’élection de Donald Trump à la Maison blanche. La chanteuse n’avait pas officiellement soutenu Hillary Clinton, se contentant d’un encouragement à aller voter le jour-J.

De nombreux détracteurs, dont des fans, lui reprocheront de craindre de froisser une partie de son public, plutôt que d’aider Clinton à l’emporter. Des critiques montrant à quel point Taylor Swift est devenue une figure incontournable de la culture américaine. Son avis est attendu, réclamé.

À Vogue US, la chanteuse explique s’être tue par peur de prêter le flan à Donald Trump : « Malheureusement, durant l’élection de 2016, il y avait un adversaire politique qui a fait du soutien des célébrités une arme. Il disait partout ‘Moi, je suis un homme du peuple. J’existe pour vous, je suis là pour vous.’ Je savais que je n’allais pas aider [si je me prononçais]. »

Elle craignait aussi que sa mauvaise réputation de l’époque fasse d’elle un « poids » plus qu’un soutien pour Hillary Clinton.

Mais on la savait féministe. En 2014, Taylor Swift explique sur une radio australienne être exaspérée qu’on lui reproche d’écrire uniquement des chansons sur ses histoires d’amour : « Dire cela est sexiste. Personne ne dit ça à propos d’Ed Sheeran. Personne ne dit ça à propos de Bruno Mars. Ils écrivent tous des chansons sur leurs ex, leur copine actuelle, leur vie amoureuse, et personne ne trouve rien à y redire. »

Quand j’étais ado, je ne comprenais pas que se dire féministe signifie simplement que l’on souhaite que les hommes et les femmes aient les mêmes droits et opportunités.

Cette même année, elle explique au Guardian avoir changé d’avis sur le féminisme : « Quand j’étais ado, je ne comprenais pas que se dire féministe signifie simplement que l’on souhaite que les hommes et les femmes aient les mêmes droits et opportunités. Vu la manière dont [le féminisme] est présenté dans notre culture et notre société, je croyais que cela voulait dire qu’on détestait les hommes. Et aujourd’hui, je pense que beaucoup de femmes ont eu un éveil féministe parce qu’elles comprennent ce que ce mot signifie. »

C’est en Une du Time, avec neuf autres femmes ayant inspiré le courant de la vague #MeToo, que Taylor Swift commence enfin à se politiser. On est en 2017, et la chanteuse confie que 4 ans plus tôt, un DJ d’une importante radio country américaine lui avait agrippé les fesses sous sa jupe, alors qu’ils prenaient une photo après une interview. L’homme avait été renvoyé de l’antenne, puis avait attaqué la chanteuse pour diffamation, deux ans plus tard. Celle-ci avait contre-attaqué en 2017, demandant un dollar symbolique de dédommagement. Un procès tenu à huit-clos lui a donné raison. 

Personne ne devrait être critiqué pour attendre 15 minutes, 15 jours ou 15 ans pour signaler une agression sexuelle ou du harcèlement.

« Personne ne devrait être critiqué pour attendre 15 minutes, 15 jours ou 15 ans pour signaler une agression sexuelle ou du harcèlement », déclare Taylor Swift au Time.

Progressiste

Début 2018, alors que la chanteuse revient peu à peu sur Instagram, elle s’exprime sur plusieurs sujets sociétaux et politiques d’envergure. À commencer par l’un des enjeux les plus sensibles aux États-Unis : les armes. En mars, elle annonce avoir fait un don à une association de victimes de la tuerie de Parkland : « Personne ne devrait aller à l’école en ayant peur d’y trouver des armes. Ni dans une discothèque. Ni à un concert. Ni dans un cinéma. Ni dans leur lieu de prière », écrit-elle sur Instagram.

Personne ne devrait aller à l’école en ayant peur d’y trouver des armes. Ni dans une discothèque. Ni à un concert. Ni dans un cinéma. Ni dans leur lieu de prière.

Octobre 2018 : Taylor Swift met fin à son apolitisme en déclarant : « Je crois dans le combat pour les droits des personnes LGBTQ+, et toute forme de discrimination basée sur l’orientation sexuelle ou le genre est une MAUVAISE chose. Je pense que le racisme systémique que nous voyons dans notre pays envers les personnes de couleur est terrifiant, écoeurant et très répandu. »

Début juin 2019, la chanteuse affiche son soutien aux personnes LGBTQ+ lors du Mois des Fiertés. Elle publie une lettre demandant au sénateur du Tennessee de soutenir une nouvelle mouture de l’Equality Act, qui vise à les protéger de toute discrimination en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre. Elle crée aussi une pétition en faveur de cette proposition de loi. 

Dans la foulée, Taylor Swift dévoile un deuxième single issu de son nouvel album, You Need To Calm Down. Titre dans lequel elle s’en prend aux homophobes et sexistes, et tente un mini mea culpa en disant avoir appris qu’haïr quelqu’un ne sert à rien. Un double niveau de lecture qui ne plaît pas à tout le monde, certains y voyant un opportunisme politique.

Polémique ou pas, une douzaine de personnalités LGBTQ+ emblématiques apparaissent dans le clip : Ellen Degeneres, l’actrice transgenre Laverne Cox (Orange is the new black), l’acteur Billy Porter (Pose), le présentateur RuPaul, les 5 coachs de Queer Eye, l’athlète Adam Ribbon – le premier des jeux Olympiques d’Hiver à avoir fait son coming out – ou encore, la jeune popstar lesbienne Hayley Kiyoko. Ses pensées progressistes désormais revendiquées, Taylor Swift ne peut plus être qualifiée de « chanteuse de l’Amérique de Trump ».

Je vais faire plus pour aider

« Je vais faire plus pour aider, a-t-elle promis dans un long essai écrit pour le Elle américain en mars dernier. Une grande course nous attend l’année prochaine. » Taylor Swift est définitivement de retour dans la mêlée. 

Taylor Swift et Joe Alwyn

Longtemps, la vie amoureuse de Taylor Swift a été plus scrutée que sa musique, la jeune femme enchaînant les relations courtes avec des personnalités, auxquelles elle consacre ensuite des chansons, la musique l’aidant à exorciser ses blessures.

Sa première relation publiquement connue la lie à Joe Jonas, membre des Jonas Brothers, mais leur idylle dure à peine quelques mois, en 2018. 

La chanteuse fréquente ensuite l’acteur Taylor Lautner, alors connu comme Jacob dans la saga Twilight, fin 2009.

Cette même année, elle est aussi en couple avec le musicien et chanteur John Mayer, après qu’ils aient collaboré ensemble sur un titre. 

Entre 2010 et 2011, Taylor Swift fréquente cette fois l’acteur Jake Gyllenhaal, de neuf ans son aîné. Une relation restée culte pour les fans de la chanteuse, car elle lui aurait inspiré plusieurs chansons de Red, dont les emblématiques All Too Well et We Are Never (Ever Ever Ever Ever) Getting Back Together.

Après une brève relation avec Conor Kennedy, Taylor Swift se met en couple avec le chanteur Harry Styles, alors membre de One Direction, entre 2012 et 2013. Une relation qui lui a inspiré de nombreux titres sur son disque 1989, dont l’un de ses plus connus, Style. Le chanteur a aussi évoqué leur relation de son côté, dans le titre Two Ghosts, présent sur son premier album solo. 

Par la suite, Taylor Swift est en couple avec le chanteur et producteur britannique Calvin Harris. La relation est officialisée, chacun postant des photos de l’autre sur Instagram, et le couple se rend à de nombreux événements officiels main dans la main. Mais l’éloignement et leurs agendas chargés finissent par avoir raison d’eux, et ils se séparent en juin 2016.

Après une relation-éclair avec l’acteur britannique Tom Hiddleston, Taylor Swift file le parfait amour avec Joe Alwyn, lui-même acteur britannique, depuis 2016. Les deux artistes vivent entre New York et Londres, où l’Américaine le rejoint une bonne partie de l’année. Un couple cette fois très discret, qui ne s’affiche ni sur les réseaux, ni sur les tapis rouges.

Ils se seraient rencontrés par l’entremise d’Emma Stone, partenaire de jeu de Joe Alwyn dans le film Oscarisé La Favorite.








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