Dans les colonnes du Figaro Magazine, Nicolas Sarkozy s’exprime sur son quinquennat. À la suite de son arrivée au pouvoir, l’homme politique a changé radicalement de vie. 

Un manque de liberté qu’il n’avait pas forcément imaginé. En 2007, Nicolas Sarkozy, candidat de l’UMP (ex-LR) était élu président de la République avec 53,1 % des suffrages face à Ségolène Royal. Une élection sur laquelle l’homme politique revient, treize ans plus tard pour Le Figaro Magazine. Il en garde un souvenir en demi-teinte : « C’est la liesse, il fait beau. Tous ces visages sourient, c’est tellement émouvant. Au moment du triomphe, je ne peux pas m’empêcher de penser à la défaite. Ils ont le pouce levé, mais je me dis qu’un jour ils auront le pouce baissé », se demande déjà à l’époque celui qui sera battu par François Hollande cinq ans plus tard. 

Quoi qu’il en soit, le jour de son élection, Nicolas Sarkozy exige à son équipe de pouvoir jouir d’une proximité avec les Français. Un projet très vite contrarié : « En préparant ce défilé, je préviens le protocole que je veux pouvoir m’arrêter et descendre saluer les gens. On me répond que ce n’est pas possible à cause de la Garde républicaine qui est à cheval. Je réponds qu’“ un cheval ça s’arrête! ” ».

« Vous êtes pris en main »

Malgré l’argument avancé par le nouveau président, le service de sécurité refuse d’accéder à cette demande. « Vous êtes pris en main et, avant que vous ayez eu le temps de vous en rendre compte, vous n’avez plus le droit de rien faire », regrette-il.  D’ailleurs, il revient sur les dessous de ses dix-huit premiers mois de présidence et son arrivée brutale au pouvoir dans le livre Le Temps des tempêtes, d’une toute autre façon que dans La France pour la vie, sorti en 2016, à l’heure où il rêvait d’un deuxième quinquennat. 


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