Gérald Darmanin est aux anges. L’ancien ministre de l’Action et des comptes publics remplace Christophe Castaner au ministère de l’Intérieur, devenant ainsi le plus jeune « premier flic de France » de la Vème République à régner sur la Place Beauvau. Une promotion qui n’a pas manqué de faire grincer certaines dents…

Gérald Darmanin

Le premier gouvernement de Jean Castex a réservé de nombreuses surprises en incorporant de nouvelles têtes bien connues du grand public, au premier rang desquelles Eric Dupond-Moretti et Roselyne Bachelot. Alors que plusieurs départs étaient attendus par les observateurs les plus fins, certaines promotions en ont également surpris plus d’un, à commencer par celle de l’ancien ministre de l’Action et des comptes publics, Gérald Darmanin. À trente-sept ans, ce proche de Nicolas Sarkozy devient le plus jeune ministre de l’Intérieur de la Vème République. Récemment rattrapé par la justice dans le cadre d’une accusation de viol remontant à 2009, le nouveau ministre est loin de faire l’unanimité parmi ses pairs.

« De sales méthodes »

Réélu maire de Tourcoing au premier tour, Gérald Darmanin jouit d’un poids politique conséquent. Dans son édition du mercredi 8 juillet, Le Figaro nous apprend ainsi que le trentenaire était en concurrence avec Jean-Michel Blanquer, l’actuel ministre de l’Éducation. Auréolé de sa victoire à Tourcoing, Gérald Darmanin déclarait récemment qu’il était possible de « faire de la politique sans être ministre ». Une forme de chantage à la démission critiqué par certains macronistes : « Ce sont vraiment des sales méthodes ». Une source anonyme raconte ainsi au quotidien : « C’est simple, Darmanin a fait des pieds et des mains. C’était Beauvau ou bien il se jetait du pont de l’Alma ! »

Un volontarisme certain qui n’est pas sans rappeler la personnalité de son mentor Nicolas. Sarkozy. La même source poursuit ainsi : « Gérald peut mettre sous pression le président, qui ne peut pas se permettre une crise gouvernementale. Il accède à Beauvau dix ans plus tôt que Sarkozy, mais n’a rien à lui envier. En 2007, c’était Sarkozy, en 2027, ça peut être Darmanin. Il va jouer sa carte droite populaire et s’il réussit, il peut être en position. » Une attitude qui a par ailleurs poussé Cristian Jacob, le président des Républicains, à mettre en garde Emmanuel Macron dans les colonnes du Parisien, l’invitant à « se méfier » d’un ministre qui porte en lui « les gênes de la trahison ». Ambiance…

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