Pour la deuxième fois, Sophie et son équipe de chineurs partent sur les routes de France. Le temps d’un prime time, les acheteurs deviennent vendeurs d’un soir.
Que nous réservez-vous dans ce nouveau numéro du Duel des brocantes ?
Sophie Davant : Pierre-Jean (Chalençon) et Julien (Cohen) avaient remporté le premier duel. Ils remettent leur titre en jeu ce soir face à Diane (Chatelet) et Alexandra (Morel). Nous avons tourné dans une configuration très particulière. L’époque n’est pas aux brocantes, à cause du Covid. Il a donc fallu trouver une autre formule que pour le premier prime time. Nous avons imaginé un road trip très sympathique, toujours avec le même principe : deux équipes d’acheteurs doivent ramener deux objets chinés chez les brocanteurs. Puis, dans un second temps, ils viennent à Paris, en plateau, vendre leurs objets à leurs camarades acheteurs.
Qu’est-ce qui vous plaît dans ce principe ?
J’aime cette idée d’aller en province, de découvrir la France, d’associer à la fois des images du Perche et du Val de Loire, les deux régions où nous avons tourné… et le concept de chiner ! Les deux équipes ont exploré la nationale 23, la route des brocantes, à bord d’un mini-van. Moi, je les ai suivis dans une vieille Coccinelle ! Nous avons eu la chance de pouvoir tourner les estimations avec nos experts dans le château de l’Islette, en Indre-et-Loire, qui abrita les amours de Rodin et de Camille Claudel.
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Quels vendeurs sont Alexandra, Diane, Julien et Pierre-Jean ?
Pierre-Jean et Julien, c’est Pierre Richard et Gérard Depardieu dans La Chèvre. Julien est un brocanteur « sur le tard », amoureux des objets. Pierre-Jean est un collectionneur depuis sa plus tendre enfance. Alexandra et Diane sont très différentes : la première a grandi sur les brocantes avec ses parents, elle a exercé son oeil depuis toute jeune. La seconde a un parcours plus classique : elle a fait des études d’histoire de l’art. Ce sont des personnalités singulières qui composent les binômes.
Vous apprenez des trucs pour bien vendre à chaque fois ?
J’apprends surtout sur l’histoire des objets. Je suis extrêmement curieuse de nature. Je m’enrichis comme les téléspectateurs, je fais des progrès. En revanche, je ne suis pas une marchande, je suis nulle en calcul ! Les techniques d’achat et de vente, ce n’est absolument pas mon truc.
Aimeriez-vous tourner davantage en dehors des studios ?
Oui ! Je suis provinciale dans l’âme, d’origine bordelaise, arrivée à Paris à 24 ans. C’est agréable d’aller vérifier en dehors de Paris l’attachement des gens à cette émission. C’est un programme qui est entré dans leur coeur.
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Vous qui hésitiez à présenter cette émission, y avez-vous trouvé votre place aujourd’hui ?
Oui. Plus les mois passent, plus cette émission ressemble à ce que je suis dans la vie. J’essaye d’y apporter ma touche personnelle : travailler sérieusement sans jamais se prendre au sérieux. J’essaye d’insuffler du second degré, de surprendre.
Vous évoquiez, dans une précédente interview, l’envie de consacrer un numéro de La Lettre aux soignants…
Oui, la production y travaille. Mais La Lettre est une émission où l’on s’embrasse beaucoup, où l’on se prend dans les bras. Il y a beaucoup d’émotion, il faudra donc attendre un peu.
Affaire conclue : le duel des brocantes sur la route : mardi 7 juillet à 21h05 sur France 2
Interview Amandine Scherer
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