En Mongolie et en Chine, des cas de peste bubonique ont été détectés.
Sommes-nous à l’aube d’un monde secoué par des épidémies sans pareil ? Ou a-t-on peur de tout ? Selon le quotidien russe Moskovski Komsomolets, le Centre national d’étude des infections zoonotiques de Mongolie a placé en quarantaine une région dans le nord-ouest, limitrophe des républiques russes de l’Altaï et de Touva, pour cause de présence de la peste bubonique !
La maladie a touché un homme et une femme après avoir consommé une marmotte. L’état de la femme serait dans un état grave et elle aurait été en contact avec une soixantaine de personnes.
Cette peste s’étend puisque l’agence de presse chinoise Xinhua a annoncé l’hospitalisation d’un adolescent de 15 ans originaire d’Ulaankhus, dans la province mongole de Bayan-Olgii. Les médecins pensent qu’il a contracté la maladie après avoir été en contact avec une marmotte chassée par un chien, rapporte la BBC.
Deux autres cas suspects ont été déclarés sur deux frères âgés de 17 et 27 ans, dans l’ouest de la Mongolie, d’après xinhuanet.
Au vu de la circulation de la bactérie, les autorités chinoises ont décrété ce lundi 6 juillet le niveau 3 de danger épidémiologique dans la ville-préfecture de Bayannuur, en Mongolie-Intérieure.
Une alerte de risque de propagation de la maladie a été lancée par les instances sanitaires de la région et il est interdit de chasser, ainsi que de consommer de la viande d’animaux sauvages. Et les habitants doivent signaler les animaux malades ou morts, ainsi que toute mort brutale de personnes avec une température élevée, selon le New York Times.
Fortement présente historiquement, la peste n’empêche pas certains habitants mongols de continuer à manger, “selon la tradition de leurs ancêtres”, de la viande crue de marmotte. Le média Moskovski Komsomolets rappelle que l’animal est connu comme l’un des principaux vecteurs de la maladie dans la région. Il explique aussi que « la peste en Mongolie est soignée par les médecins, mais dans certaines tribus nomades, on appelle tout d’abord un chaman, explique le chaman Karagaï, interrogé par le titre. Parce que, selon les croyances de certains peuples des steppes, une maladie est un mauvais esprit, et seul le chaman peut lui ordonner de se retirer. C’est seulement si le mauvais esprit ne reflue pas avec les méthodes chamaniques qu’on appelle le médecin.”
“Les contaminations actuelles n’ont rien d’étonnant. Il y a des services spécialisés pour cela, qu’ils soient mongols, chinois ou russes, et il n’y a donc rien à craindre”, estime Vladislav Jemtchougov, épidémiologiste russe spécialiste des infections à hauts risques, interrogé par RT et relayé par Courrier International.
Traités à temps par antibiotiques, les patients survivent à la maladie.
Dans l’imaginaire collectif le mot ‘peste’ affole. La dernière grande pandémie date du début du siècle dernier, mais la maladie reste courante chez les humains dans le monde. Selon l’OMS, entre 2010 et 2015, 3248 cas ont été répertoriés dans le monde, dont 584 morts.
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