La Corse est depuis quelques semaines dans un tourbillon #metoo. De nombreuses femmes ont libéré leur parole sur des agressions sexuelles dont elles ont été victimes.

Dimanche dernier, entre 400 personnes selon les autorités et 600 selon les organisatrices, relève l’agence France-Presse (AFP), qui ont manifesté à Ajaccio (Corse) pour dénoncer des agressions sexuelles qui ne seraient pas assez bien prises en charge par les autorités.

Cette montée de protestation est née à la suite du collectif #IwasCorsica sur Twitter.

Début juin est né aux États-Unis le hashtag #Iwas, puis il s’est répandu à travers le monde. Ce dernier sert à témoigner des viols, des agressions sexuelles et du harcèlement sexuel en rappelant l’âge de la victimes lors des faits.

La Corse a suivi tout naturellement ce mouvement. Des jeunes femmes mais aussi des garçons ont donc défilé dans les rues en criant leurs revendications : “prenez nos plaintes”, “non, c’est non”, ou “violeur, à toi d’avoir peur”, “nous sommes fortes, nous sommes fières, et féministes et radicales et en colère !”. Le cortège pouvait compter sur le maire d’Ajaccio, Laurent Marcangeli. Il voulait “soutenir cette démarche pour que la manifestation de la vérité puisse se faire”, a-t-il déclaré à l’AFP.

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