L’ancien conseiller de Donald Trump, John Bolton, dévoile dans un livre les relations parfois tendues entre lui et son homologue français.

Le 26 juillet 2019, Donald Trump avait dénoncé sur Twitter « la stupidité d’Emmanuel Macron ». À l’époque, le conflit entre les deux présidents se concentrait sur le sujet des taxes. Le Français voulait taxer les grandes entreprises technologiques américaines, son homologue répondait en évoquant la taxation du vin. Quelques semaines plus tard, c’est sur un tout autre sujet, que les deux dirigeants s’étaient affrontés verbalement. Dans son livre La pièce où c’est arrivé: mémoires de la Maison-Blanche, l’ancien conseiller de Donald Trump, John Bolton revient sur cet été particulièrement animé entre les deux dirigeants. Sur fond de « renforcement des sanctions américaines faisant suite à la destruction d’un drone américain par l’Iran », rapporte L’Express ce mercredi 24 juin.

« Macron n’avait rien de nouveau à offrir, et Trump a continué d’affirmer qu’il parlerait directement avec les Iraniens », se souvient l’ancien collaborateur dans un extrait de son ouvrage relayé par l’hebdomadaire. La tentative de médiation du président français avait agacé le président américain. « Le 8 août (NDLR : 2019), il me dit à propos de Macron : ‘Tout ce qu’il touche devient de la merde’ », révèle John Bolton dans son livre, rapporte L’Express qui rappelle que la même journée le ton était aussi monté sur Twitter.

….I know Emmanuel means well, as do all others, but nobody speaks for the United States but the United States itself. No one is authorized in any way, shape, or form, to represent us!

Sans filtre

« Je sais qu’Emmanuel pense bien faire, comme tous les autres, mais personne ne parle au nom des États-Unis, à part les États-Unis eux-mêmes. Personne n’est autorisé de quelque manière que ce soit, sous quelque forme que ce soit, à nous représenter ! », avait tranché Donald Trump sur le réseau social. C’est à la fin de cet été mouvementé qu’Emmanuel Macron a visiblement commencé à prendre ses distances physiques avec son homologue américain.

Crédits photos : ALAIN ROLLAND/ IMAGEBUZZ/ BESTIMAGE

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