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Il a 6 mois, 9 mois ou même un an et ne fait toujours pas ses nuits et vous vous posez mille questions. Comment créer un environnement propice à son endormissement ? Que faire s’il appelle en pleine nuit ? Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ? 10 astuces à destination des parents épuisés.

A noter : certains de ces conseils sont à destination des parents de bout’chous de plus de 6 mois. Avant cet âge, les nourrissons ont bien sûr besoin de câlins, de sentir votre présence et qu’on réagisse rapidement à leurs pleurs !

Donner à bébé les bons repères : le noir et le silence pour bien dormir

Pour aider bébé à faire la distinction entre jour et nuit et à structurer ses phases de sommeil, aidez-vous de la lumière du jour et du bruit.

La nuit, on ferme bien les volets ou les rideaux pour qu’il fasse noir. On peut mettre une veilleuse, même si un bébé n’en a pas besoin, il ne fait pas de terreurs nocturnes ni de cauchemars durant sa première année ! La journée, pendant la ou les siestes, vous pouvez tirer un peu les rideaux mais laissez toujours passer la lumière du jour pour ne pas qu’il les confonde avec la vraie nuit.

Côté bruits, la nuit, le silence ou les chuchotements sont de mises, alors qu’on peut s’autoriser des conversations ou des activités « normales » durant la journée, même si bébé est en train de dormir, à côté, dans sa chambre.

Sommeil de bébé : réunir la fratrie dans la même chambre

Quand un petit frère ou une petite sœur naît, on se demande si c’est vraiment une bonne idée de leur faire partager la même chambre, car ils n’ont pas forcément le même rythme. Pourtant, c’est une vraie source d’apaisement pour bébé d’avoir un frère ou une sœur à ses côtés, dont il entend la respiration et sent la présence. En plus, généralement, l’aîné n’est même pas réveillé la nuit par les pleurs du petit.

Pour ce qui est des siestes de la journée, vous pouvez demander à l’aîné de faire un temps calme dans le salon, comme un « grand » ou en profiter pour faire une activité avec lui ?

Tenir un carnet de suivi des nuits de bébé

Et si vous teniez un petit carnet des habitudes de votre nourrisson ? Vous pouvez y noter les horaires de ses tétées ou biberons (pratique quand on est fatigué ou qu’on alterne avec son chéri en plus), ses temps de repos, les moments où il a pleuré… Grâce à ces informations compilées, vous trouverez peut-être des raisons à ses pleurs ou à un réveil nocturne (un horaire de bain à modifier, un câlin pour rassurer plutôt qu’une tétée…)

Le laisser pleurer… un petit peu

Quand bébé se réveille la nuit, forcez-vous à attendre une minute (oui c’est long !) avant de vous lever. Pourquoi ? Car il se pourrait très bien que bébé cherche son sommeil et qu’il arrive à le retrouver seul (c’est l’objectif), sans vous. Si vous surgissez dans la chambre pour le câliner dès qu’il émet la moindre alerte, vous ne l’aidez pas, car vous créez une situation d’insécurité : puisqu’il pleure et que vous accourrez, c’est qu’il y avait lieu de s’inquiéter ! Donc, on prend son temps et si les pleurs diminuent le temps qu’on arrive à la chambre, on fait même une pause dans le couloir… et on analyse la situation.

Si la méthode ne fonctionne pas, que bébé s’emballe ou que ses pleurs ne cessent pas, on rentre doucement dans la chambre, en maintenant un environnement  » nocturne  » (dans le noir et sans bruit). On chuchote, on lui explique que tout le monde fait dodo dans la maison, on le calme et le câline en mettant une main sur son ventre… si possible sans le sortir de son lit. Si vous commencez à le prendre systématiquement dans vos bras, et aller faire les cent pas pour le bercer dans toute la maison, il va y prendre goût et risque fort de vous rappeler la nuit suivante pour renouveler cette délicieuse expérience !

Lui donner un biberon, oui… mais un biberon d’eau !

La nuit, même combat côté biberon : à partir de 6 mois, bébé doit être capable de ne plus se nourrir durant la nuit entière, on évite donc de succomber au bib’ de lait en pleine nuit pour le calmer. On peut lui proposer un peu d’eau ou sa tétine. S’il mange par habitude la nuit, et non par faim, cela devrait se résoudre rapidement.

La main sur le ventre pour l’aider à s’endormir

Endormi ou réveillé, vous pouvez tester la méthode de la main sur le ventre. Vous êtes au contact (sans appui) de sa respiration, il sent votre chaleur et votre main sur lui. Cela est rassurant. Restez dans cette position quelques minutes suffit parfois à calmer bébé et à le rendormir rapidement, sans l’avoir sorti de son lit.

Lui parler pour le rassurer

On sous-estime souvent les capacités des petits à nous comprendre, car ils ne sont pas capables de se faire comprendre, eux, par la parole. Pourtant, bien avant de savoir parler, ils nous comprennent parfaitement ! Il ne faut donc pas hésiter, chaque soir au moment du coucher, à lui expliquer doucement, avec vos mots (toujours les mêmes) qu’il faut dormir longtemps, qu’on se repose la nuit pour être en forme le lendemain et qu’on a confiance en ses capacités à rester au dodo sans bruit, par exemple. Faites de cette courte conversation votre rituel du moment, auquel vous ajouterez quelques mots doux bien sûr !

Apprendre à bébé à dormir seul

S’endormir seul c’est un challenge pour bébé. Pour l’aider, il est facile de lui offrir le confort de bras accueillants ou un bon biberon de lait chaud… Le problème, c’est que sans cela, il ne pourra retrouver le sommeil ou se rendormir seul s’il se réveille. Coucher bébé dans son lit (et pas dans le vôtre), en instaurant un rituel précis, est la meilleure chose à faire, si possible rapidement après la naissance. Chaque soir, à un horaire fixe, préparez-le au coucher en lui parlant, en effectuant des gestes similaires, bref en instaurant vos propres rituels (petits soins, bisous, histoires, doudou…). L’ordre de la routine a un côté très rassurant pour lui. Cela doit donc être bien fait (sans précipitation ni stress), mais ne doit pas non plus durer 30 minutes ! Une fois qu’on a le sentiment du devoir accompli, on sort tranquillement de la chambre… même s’il pleure !

Masser bébé pour l’aider à se relaxer

Après le bain, dans une salle de bains bien chauffée, offrez-lui un moment de détente en parlant ou chantonnant tout en effectuant un doux massage de bébé. Vous pouvez aussi instaurer un petit rituel massage au moment du coucher : dans son lit, massez-le de façon circulaire entre les sourcils avec votre index et votre majeur réunis. Effet détente garanti… et qui sait un endormissement plus facile à la clé pour les petits agités.

Adopter une veilleuse maligne pour le matin

Quand l’enfant grandit, on peut lui installer dans sa chambre une lampe veilleuse, comme la lampeBuddy de Philips maligne, pour éviter les réveils à 6 h du matin le week-end… Comment ça marche ? Les parents indiquent sur la lampe l’heure qu’il est et l’heure de réveil (réaliste !) souhaité. Au coucher et pendant la nuit, la lampe affiche une lune, signe qu’il faut dormir. Quand l’heure de réveil est passée, la lune se transforme en soleil, indiquant au petit impatient qu’il a le droit d’appeler papa ou maman !

Pour aller plus loin : 20 astuces pour que bébé fasse ses nuits de M.Solaro (éditions First). Un mini-guide à prix doux (6,95 euros) bourrés de trucs de maman.

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