Depuis le début de la crise du coronavirus, la couleur de la barbe d’Edouard Philippe intrigue le grand public presque autant que ses annonces. Qu’est-il arrivé au premier ministre ?
Qui aurait imaginé, après la crise de gilets jaunes, et les grèves contre le projet de réforme du système de retraites du gouvernement, qu’Édouard Philippe ressortirait de l’épidémie de coronavirus, plus populaire ? L’ancien maire du Havre, serait aujourd’hui porté par les sondages, qui lui donnent 60 % d’opinions favorables (57 % dans le dernier baromètre Ifop pour Paris Match et Sud Radio), bien au dessus des scores du président, Emmanuel Macron (48 %).
Cette maladie dont il est atteint
Et pendant ces quelques mois, à chaque apparition télévisée pour détailler le plan d’action pour faire reculer le Covid-19, le chef du gouvernement est apparu avec une barbe de plus en plus clairsemée… Un côté blanc, un côté noir. Des taches blanches qui seraient dues au stress, et qui ont pu convaincre le grand public de sa sincère inquiétude.
Ce jeudi 18 juin 2020, il explique enfin, dans les colonnes de Paris Match, être atteint d’une maladie, un vitiligo, qui dépigmente sa barbe. Il s’agit en fait d’une « maladie sans gravité ». Il explique même que cette maladie n’est « ni douloureuse ni contagieuse ».
Tandis ce que l’évolution de sa barbe est régulièrement commentée par une partie des internautes, sur la Toile le premier ministre assume et s’en amuse. AU hasard, on a pu relevé sur Twitter : « Il y a une partie de la barbe d’Édouard Philippe qui fait la grève elle aussi ou alors elle est restée bloquée sur la ligne 13 » ou encore « Comment voulez-vous qu’Édouard Philippe puisse assurer un quelconque équilibre financier d’un budget national, alors qu’il n’est pas fichu d’équilibrer les couleurs de sa barbe ! », et même « C’est un ballon de foot la barbe d’Édouard Philippe ».
La suite de son agenda
En réaction, Édouard Philippe révèle qu’il ne compte pas se raser de sitôt ! Tandis qu’il attend le 28 juin prochain le second tour des municipales pour reprendre la mairie du Havre, où il est déjà en bonne posture, il s’affiche plutôt tranquille. Pour preuve, des rumeurs annoncent un remaniement ministériel imminent, il ne cède pas à la panique d’être remplacé à Matignon. La force tranquille.
Source: Lire L’Article Complet