Invité dans l’émission "Quotidien", Abi, dernier gagnant de "The Voice", fait de tristes révélations…

Abi avait marqué les esprits lors des auditions à l’aveugle avec sa reprise de « Lovely » de Billie Eilish au piano, de quoi lui permettre de faire se retourner le jury complet et de conquérir nombre de téléspectateurs. « Vous avez quelque chose à part », lui avait alors lancé Marc Lavoine. Mais Pascal Obispo, qui l’a porté, lui avait assuré ce jour-là qu’il l’emmènerait jusqu’au bout s’il le choisissait.

Le nouveau grand gagnant du célèbre télé-crochet avait également frappé fort en reprenant « What a Wonderful World » de Louis Armstrong. « Ça explose, c’est tout un tas d’émotions et je pense que je ne me rends pas encore compte ! », a-t-il dit quand Nikos Aliagas l’a interrogé sur le plateau de la finale, quelques minutes après lui avoir présenté son trophée. Trophée que Nikos n’a évidemment pas pu lui remettre dans les mains à cause des mesures sanitaires.

Ce candidat aussi brillant que timide a pu compter sur le soutien de son coach pour le mettre en valeur et lui donner confiance. Dans un entretien accordé à Télé Loisirs, Abi est revenu sur l’hommage que lui a rendu Pascal Obispo en fin d’émission, évoquant un homme « bienveillant et gracieux ». « C’était des mots forts. Je crois que c’est un des moments où j’ai été le plus ému, les larmes ont commencé à monter. J’ai été sincèrement honoré d’entendre ça. Le fait qu’il ait vu en moi ce que je veux être, ça me pousse à rester tel que je suis. Et même à devenir encore meilleur. Ca m’a beaucoup touché surtout venant de lui que j’admire artistiquement et humainement. » a lâché Abi.

Invité sur le plateau de Yann Barthès dans « Quotidien » hier, lundi 15 juin, le jeune homme a révélé qu’il avait été victime de racisme. Abi est noir, et il avoue que certaines personnes sont méfiantes avec lui en raison de sa couleur de peau. Une aberration… « C’est quelque chose d’assez courant dans nos vies. Ça m’arrive malheureusement. C’est quelque chose qui fait partie de ma vie. Dans le boulot, j’ai la chance de travailler dans des endroits où je ne le subis pas mais dans la rue, à l’extérieur, oui. Ce ne sont pas des réflexions mais des réactions », a-t-il confié. Il s’est remémoré la fois où il est entré dans un ascenseur avec une dame qui protégeait son sac « en pensant qu’[il] allai [t] le voler ».

La rédac’

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