Grand fan de l’Olympique de Marseille, Emmanuel Macron est accusé d’avoir favoriser le club de football pour lui permettre d’aller en Ligue des Champions. A l’Elysée, on nie tout contact entre le président de la République et le club de la cité phocéenne.
Emmanuel Macron n’a jamais caché sa passion pour l’Olympique de Marseille (OM). Le président de la République a déjà été aperçu dans les tribunes pour défendre son club de football préféré. Mais son enthousiasme aurait-il dépassé certaines limites ? C’est en tout cas de ce dont l’accuse Jean-Michel Aulas, le patron de l’Olympique Lyonnais (OL). A la suite de l’arrêt de la saison footballistique, ce dernier a dénoncé dans Le Figaro « une défaillance grave » de l’Etat, « qui porte indubitablement préjudice à l’image du Premier ministre et du président de la République ». Une manière d’accuser le chef de l’Etat d’avoir interrompu la Ligue 1 pour permettre à l’OM d’avoir un ticket en Ligue des Champions.
A l’origine de cette esclandre ? Un article du Parisien qui semble avoir mis le feu aux poudres. Le quotidien affirme, dans son édition du 4 juin, qu’Emmanuel Macron « échangera également au cours de cette crise sanitaire avec Jacques-Henri Eyraud, le président de l’OM, de plus en plus féru de politique. » A l’Elysée, comme au sein du club de la cité phocéenne, on dément fermement l’existence d’un coup de fil entre les deux hommes. « Jacques-Henri Eyraud a dit ce qu’il avait à dire au sein des instances, mais c’est tout. Il n’a pas échangé avec le président de la République depuis le début de la crise sanitaire », fait savoir la Commanderie au Figaro. Même discours à l’Elysée, où l’on précise que les décisions ont été prises au niveau gouvernemental et non pas impulsées par la présidence.
Discussion entre Emmanuel Macron et Noël Le Graët
Ce mercredi 10 juin, Emmanuel Macron doit rencontrer le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët. L’occasion, sûrement, de discuter des dernières décisions du Conseil d’Etat, qui a notamment suspendu les relégations des clubs d’Amiens et Toulouse en Ligue 2. Le verdict ne devrait tout de même pas plaire à Jean-Michel Aulas. Car, le président de Lyon a vu son recours rejeté par l’institution publique, et ce malgré, ses déclarations de ces dernières semaines.
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