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Invité dans l’émission C à vous sur France 5, 9 juin 2020, le philosophe Bernard-Henri-Lévy a présenté son essai « Ce virus qui rend fou », dans lequel il revient sur la gestion de la crise du Covid-19 et l’épreuve du confinement. Le penseur s’en est pris aux personnalités qui ont écrit des journaux de bord durant le confinement, qu’il décrit comme des « ravis de la crèche ».
- Anne-Elisabeth Lemoine
Le 10 juin 2020, paraît le nouvel essai du philosophe Bernard Henri-Levy « Ce virus qui rend fou », dans lequel le philosophe revient sur l’expérience exceptionnelle du Covid-19. Invité dans l’émission C à vous, du 9 juin 2020, pour la promotion de son livre, il a eu des mots particulièrement durs sur les politiques de prévention mises en place par le gouvernement appelant à « restant chez soi » et à rédiger une attestation de déplacement, lors de la période du confinement. Le philosophe s’est étonné que les Français aient « accepté avec une ahurissante docilité » la mise en place des gestes barrières. « Je m’y suis plié parce que je suis un bon citoyen, je vais pas aller faire le mariole (…) mais je m’y suis plié en râlant, à contre-cœur « a expliqué le philosophe.
Le philosophe s’en est pris aux « ravis de la crèche confinés »
A mots couverts, le philosophe s’en est pris à « ceux qui écri[vent] dans Télérama ou ailleurs, des journaux de confinement pour dire « comme elle est belle la vie, quand on m’apporte (…)« . Anne-Elisabeth Lemoine l’a alors interrompue pour ajouter « vous les appelez les ravis de la crèche normande« . « Normande ou pas… Non mais attendez, j’ai rien contre ceux qui sont partis en Normandie (…) Moi je suis resté à Paris » a précisé le compagnon d’Arielle Dombasle. « Ceux qui sont allés cultiver leurs jardins », a enchaîné en riant, Anne-Elisabeth Lemoine. « Les ravis de la crèche confinés… Je trouve qu’il y a un vrai partage entre ceux qui se sont souhaité des bons confinements, qui se sont dit, « où t’étais confiné toi ? », et celles et ceux qui se sont souvenus que le mot confinement, c’est un mot atroce, un mot qui sent mauvais, un mot qui sent le miasme ».
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