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Du fait de l’absence d’homme dans notre vie, nous sommes privées de galipettes à deux. Si l’envie nous prend de ressentir encore les coquins frissons de l’excitation malgré la solitude, voici quelques pistes à creuser.
Depuis quelques mois, quelques années même, nous n’avons plus fait l’amour. Allons-nous laisser notre libido tranquillement s’assoupir ou avons-nous envie de la maintenir active ? À chacune ses désirs : en matière de sexualité, rien ne nous oblige à rien. « Pour certaines femmes, l’absence de relations intimes n’occasionne ni manque ni frustration : ce n’est pas un sujet pour elles. D’autres, en revanche, ne souhaitent pas clore le dossier sous prétexte qu’elles n’ont pas de partenaire. Elles veulent maintenir en elle cette énergie sexuelle qui les fait se sentir vivantes », insiste Valérie Cordonnier, sexothérapeute. Si nous faisons partie de cette deuxième catégorie qui n’entend pas éteindre la lumière et fermer la porte, comment nous y prendre ? On revisite nos grands classiques, tout simplement.
Mon cinéma en solo
Lorsque nous étions en couple, nous avons pu utiliser les fantasmes comme des remèdes à une libido paresseuse : des scénarios érotiques auxquels nous nous accrochions avant une relation pour nous donner envie d’avoir envie, ou pendant, pour parvenir plus facilement à l’orgasme. Maintenant que nous partageons notre intimité qu’avec nous-même, nous pourrions bien découvrir un tout autre versant de nos rêveries érotiques, plus riche et inattendu. « Quand on fantasme sans obligation de résultat et sans enjeu, pour le seul plaisir de s’immerger dans un bain de sensualité et de sexualité, on déclenche un imaginaire beaucoup plus libre. On n’est plus dans le scénario « presse-bouton » facile et efficace, dont on sait qu’il marche à tous les coups, mais plutôt dans une rêvasserie potentiellement très inventive et jouissive », encourage Valérie Cordonnier. Autrement dit, fantasmer en solo et sans passage à l’acte en perspective pourrait nous conduire à une créativité sexuelle qui n’avait pas eu l’occasion de s’exprimer jusque-là. Une forme d’introspection plutôt réjouissante, non ?
Ma petite tambouille personnelle !
Le corps n’est pas un objet dont on assure la maintenance et l’hygiène, mais un sujet dont on accueille les envies. Alors, oui à la masturbation mais seulement si cette perspective nous excite et nous enchante. Pas question d’en faire un passage obligé. Et de grâce, surtout pas sur un mode semi-honteux, comme un pis-aller en attendant le prince charmant qui, un jour, viendra nous délivrer de notre désert sensuel ! « Il n’y a aucune raison d’envisager la masturbation comme la sexualité de la pauvresse : cela peut être une activité pleine et entière, tournée vers une extrême intimité. À certains moments de son existence, on vit une sexualité à deux. À d’autres, c’est de soi à soi », souligne la sexothérapeute. Voyons-y aussi un avantage incommensurable : la liberté totale, absolue. La masturbation, c’est quand on veut (en rangeant les courses si ça nous prend), où on veut (dans le lit, sur le canapé ou dans la baignoire), sans la moindre contrainte (pas besoin de revêtir sa nuisette sexy ou d’être parfaitement épilée). « Quand on pratique une sexualité solitaire, on est à l’écoute de son propre désir, jamais obligée de se fondre dans celui de l’autre. Ne plus être astreinte aux compromis peut faire beaucoup de bien », observe-t-elle.
Mes séquences séduction pour le plaisir
Nous n’avons aucune intention de faire entrer un nouvel homme dans notre lit car nous nous épanouissons pour l’instant dans notre célibat. Et alors, est-ce une raison pour renoncer aux jeux de séduction ? Sûrement pas. « Le regard d’un homme qui nous effleure, le sourire discret ou le compliment respectueux qu’il peut nous adresser sont autant de petits riens qui nous permettent de continuer à nous sentir désirables. Encore faut-il les remarquer quand on les croise et savoir les accueillir en toute simplicité, sans en prendre ombrage ni s’affoler ! Or, lorsqu’on ne partage plus de sexualité avec un homme, on peut avoir tendance à perdre le mode d’emploi et ne plus savoir gérer ces ambiguïtés propres à une situation de séduction. Et donc à les fuir », constate Valérie Cordonnier. Quel dommage… Secouons-nous un peu et osons renouer avec le badinage, en toute légèreté et en nous ôtant de l’idée que cela pourrait nous engager à quoi que ce soit. Prenons-le pour ce qu’il est : un amusement pour faire naître en nous une délicieuse excitation et, pourquoi pas, nourrir nos futurs fantasmes. Rien de plus.
Haut les cœurs avec mon corps
Attention tout de même à ne pas laisser notre corps se dissoudre dans l’abstinence. Comment ? Sachons faire preuve avec lui de bienveillance et déployons les grands moyens pour lui prouver que nous ne l’oublions pas. « On peut le valoriser grâce à de jolies tenues choisies avec soin, plutôt que de se cantonner à des vêtements pratiques et confortables. On peut le mettre en mouvement grâce à des activités agréables, comme la danse. On peut le masser avec une huile odorante, même en s’imaginant que c’est un amant qui nous caresse », suggère la spécialiste. Et puis parlons-lui, rassurons-le : tu as peut-être l’impression que tu n’intéresses plus les hommes, eh bien, sache que moi je t’aime et que je vais prendre soin de toi. Bizarre d’entretenir ainsi une telle conversation avec son nombril ? Peut-être mais très efficace pour l’empêcher de se barricader à double tour et se ratatiner !
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