Comme le révèlent de nouveaux éléments sur l’enquête, plusieurs suspects dans l’assassinat de Samat ont été arrêtés et écroués, le 29 mai 2020. Le rappeur français aurait succombé à 19 tirs de Kalashnikov, dont 12 à la tête et au torse.
En octobre dernier, on rapportait que le rappeur Samat avait été assassiné d’une balle dans la tête, sur le parking du restaurant McDonald’s de Garges-lès-Gonesse (95). Le 29 mai 2020, quatre personnes suspectées d’être responsables du décès de l’artiste ont été arrêtées et écrouées.
Comme le révèlent de nouveaux éléments, Samat (37 ans) aurait été mitraillé à la Kalachnikov : 19 tirs dont 12 à la tête et dans le torse. La jeune femme qui l’accompagnait n’a, par miracle, pas été blessée dans l’attaque. La Mercedes Class A conduite par les coupables supposés avait été retrouvée incendiée. Sept mois après les faits, les quatre suspects ont été interpellés dans la cité du Clos-Saint-Lazare.
Samat, Anthony Edet de son vrai nom, avait bénéficié d’un régime de semi-liberté pour trafic de stupéfiants et vente d’armes remilitarisées. Il aurait d’ailleurs été à la tête de ce business, le gérant depuis la cellule de la maison d’arrêt d’Osny avec des téléphones portables. D’après les enquêteurs, il se livrait au racket des commerçants du secteur du Clos-Saint-Lazare, ce qui aurait été le moteur d’un règlement de comptes pour le contrôle du territoire.
Samat avait dévoilé la pochette de son premier album, Commission Rogatoire, seulement quatre jours avant sa mort. Le rappeur de 37 ans avait notamment sorti un single fort de ce premier opus, Crime organisé, en feat avec Kalash Criminel, dont il était proche. Également proche du rappeur Fianso, il est apparu dans plusieurs de ses clips et a même participé à sa session Planète Rap (Skyrock) en 2017.
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