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À partir de la ménopause, la qualité des os se dégrade, et après 50 ans, une femme sur trois a une fracture. D’où l’intérêt de dépister tôt le risque d’ostéoporose avec cet examen de référence.
Comment ça se passe ?
Prescrite le plus souvent par un généraliste, un gynécologue ou un rhumatologue, l’ostéodensitométrie est réalisée par un radiologue ou un rhumatologue. Cette imagerie vise à mesurer la quantité de minéral osseux à l’aide de rayons X envoyés au niveau des vertèbres (mesure profonde) et de la hanche (mesure plus superficielle), plus rarement au niveau du poignet.
Ça sert à quoi ?
Cet examen fiable mais encore trop méconnu, remboursé sous certaines conditions, permet de mesurer la teneur en calcium des os et d »évaluer le risque de fracture afin d’entamer un traitement pour freiner la dégradation ou stimuler la formation de l’os si nécessaire.
Même pas peur, même pas mal
Allongée sur une table et calée contre un coussin, la patiente attend qu’une espèce de bras articulé qui se déplace au-dessus d’elle prenne toutes les mesures utiles grâce à l’émission de rayons X. Rassurez-vous, l’exposition aux radiations est très faible (équivalente à un vol Paris-New York). Et contrairement à d’autres examens d’imagerie, on n’est pas enfermée dans un caisson.
Quelle préparation ?
Simple et non invasive, l’ostéodensitométrie ne nécessite pas de précautions particulières. L’examen est indolore (il n’y a pas d’injection de produits) et les mesures sont effectuées rapidement : comptez une vingtaine de minutes maximum (temps d’installation, positionnement sur la table d’examen, etc.).
Et après ?
L’idéal est de combiner ce rendez-vous à une consultation avec le médecin car le résultat est disponible tout de suite. Il est néanmoins complexe à déchiffrer. Exprimé en unités d’écart-type (-2,2 par exemple), ce chiffre compare la densité osseuse de la patiente à celle d’une femme de 20 ans. Il est donc forcément négatif, la densité osseuse diminuant avec l’âge. Ce résultat, appelé « T score », est la référence en matière de diagnostic d’ostéoporose. À partir des antécédents du patient (familiaux, chutes ou fractures, prise actuelle ou passée de cortisone, etc.) et du résultat de l’ostéodensitométrie, le médecin définira une stratégie thérapeutique. En cas de traitement, un contrôle ostéodensitométrique a idéalement lieu au bout de deux à trois ans.
On ne le vous dit pas… mais c’est bon à savoir
Sur les appareils de dernière génération, il est maintenant possible d’effectuer en même temps une imagerie de la colonne vertébrale pour identifier une fracture antérieure. En effet, on peut très bien s’abîmer une vertèbre après une chute sans s’en apercevoir, un grand nombre de factures vertébrales n’entraînant pas de symptômes !
Merci au Pr Bernard Cortet, rhumatologue et président du Groupe de recherche et d’information sur les ostéoporoses (GRIO).
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