Ajoutez cet article à vos favoris en cliquant sur ce bouton !
Sollicitée par le gouvernement, Agnès Pannier-Runacher gère la pénurie de masques. Face à l’ampleur de la crise, elle est sur tous les fronts. Pour la soutenir dans cette période complexe, elle peut compter sur son mari, Marc et ses enfants.
Agnès Pannier-Runacher est en première ligne face à la crise sanitaire. La secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Économie et des Finances a la lourde tâche d’assurer la fourniture des masques en France. « Je suis devenue la spécialiste des masques, des écouvillons et des surblouses. » Dans l’ombre de Bruno Le Maire, qui gère le choc pour l’économie française, elle surveille l’approvisionnement en matériel médical d’urgence. « Dans la crise, je fonce. Je n’ai pas le temps de me demander ce que je ressens. On s’en prend plein la figure mais on doit juste livrer. En ce moment, vous avez beaucoup de parleux qui expliquent aux faiseux ce qu’il faut faire, tout en disant eux-mêmes noir et blanc à quelques semaines d’intervalle », a-t-elle confié. Côté vie privée, la femme politique est bien entourée. Son mari, Marc Pannier, est inspecteur des finances, et est cadre dirigeant chez Engie. Ensemble, ils ont trois enfants, l’aînée est en études de médecine, le second en quatrième et le troisième en CE2.
L’avis d’Agnès Pannier-Runacher sur l’après-confinement
C’est en 2007 qu’elle rencontre Emmanuel Macron lors d’un déjeuner de son corps d’origine, l’inspection des Finances, dont le futur président est alors chef de mission. A l’époque, elle est directrice adjointe des finances et de la stratégie de la Caisse des Dépôts. Ils gardent contact et des années plus tard, elle intègre le mouvement En marche. Aujourd’hui, elle s’épanouit dans son rôle et pense surtout à l’avenir et l’après-confinement. « Cette crise nous autorise à penser autrement. Le cadre de jeu historique a explosé », a-t-elle déclaré sans oublier qu’il faudra rembourser la dette. « Mais ça ouvre un champ des possibles sur la transformation écologique et numérique de notre économie ou encore sur la réimplantation de filières en France, dans le textile par exemple… »
A lire aussi : Bruno Le Maire : cette enveloppe « très très urgente » qui fait le buzz
Source: Lire L’Article Complet