Donald Trump a peut-être trouvé plus viral que ses tweets assassins avec le Covid 19. Après avoir longtemps sous-estimé la pandémie mondiale qui frappe aujourd’hui de plein fouet les Etats-Unis, le président américain voit son entourage touché par le coronavirus. Une faillite politique, mais aussi une mise à l’épreuve personnelle. Il y a deux ans, cet hypocondriaque assumé avait eu bien du mal à accompagner son épouse Melania dans la maladie…
C’est peu dire que la paranoïa est à son comble à la Maison-Blanche. Alors que les Etats-Unis s’imposent comme le pays le plus sévèrement touché par le Covid 19, Donald Trump, plutôt partisan du déconfinement et refusant de porter un masque par crainte du ridicule, se voit rattrapé par le virus mortel jusqu’au sein du 1600 Pennsylvania Avenue. Un de ses valets a été déclaré positif, tout comme la porte-parole du vice-président Mike Pence. Trois membres de l’administration Trump ont déjà choisi de s’auto-confiner par précaution. Mauvaise passe pour le président américain, qui a longtemps négligé la virulence du nouveau coronavirus, a ensuite avancé des injections de désinfectant pour s’en débarrasser ou encore assuré au peuple américain qu’un vaccin serait trouvé avant la fin de l’année, au grand dam d’Emmanuel Macron.
Selon le site de CNN, Donald Trump ne serait pas seulement furieux que ces cas de contamination au plus près de lui contredisent sa promesse d’une courbe épidémique descendante, il pesterait également que ses collaborateurs n’aient pas été obligés de porter des masques, accessoire barrière dont il n’avait jusqu’alors que faire à la différence de son épouse. C’est que le 45e président des Etats-Unis, lui-même ne s’en est jamais caché, est un grand hypocondriaque. Dans sa biographie Free, Melania, sortie en début d’année, Kate Bennett, correspondante de CNN à la Maison-Blanche, sa phobie de la maladie aurait même été tristement payée par la First Lady.
Alors qu’elle souffre d’un rein au printemps 2018, elle dit le minimum à Donald pour ne pas l’inquiéter
Se lavant les mains plusieurs fois par heure ou exigeant encore de boire à la paille par peur d’être en contact avec des microbes, comme il l’a lui-même confié au micro de l’animateur de radio Howard Stern au début des années 90, Donald Trump aurait tout simplement laissé Melania se débattre avec une infection rénale, durant le mois d’avril 2018. A l’époque, la disparition de la First Lady inquiète à peu près tout le monde… sauf son époux. A sa décharge, Melania Trump aurait fait le choix de souffrir en silence… et seule, par la force des choses.
L’auteure de Free, Melania, ouvrage médiatisé pour d’autres révélations, relate : « Elle a porté le poids de cet épisode médical sur ses épaules, n’en parlant qu’à ses parents ou à Trump, même si elle savait qu’il n’aime pas aborder le sujet de la maladie. Il est de notoriété publique qu’il tremble devant les hôpitaux et les docteurs : Melania ne voulait pas l’inquiéter, mais elle souhaitait également calmer ses angoisses. Il stresse facilement au sujet de la santé et du bien-être. Craignant qu’il fasse une fixation sur son état de santé, elle a ainsi pris soin de le tenir à distance. » Opérée et en convalescence au Walter Reed Medical Center, hôpital militaire de Washington, Melania Trump ne réapparaitra à la Maison-Blanche que le 7 mai 2018, peinant à masquer sa douleur, mais faisant la fierté de son époux.
Protéger Donald Trump, comme l’enfant choyé qu’il a toujours été : un vrai sacerdoce pour la First Lady, déjà suffisamment occupée à défendre leur fils Barron. Dernièrement, elle s’est efforcé d’éteindre une polémique qu’il avait allumée au sujet des écoles américaines. On doute de son action caritative, avec la campagne Be Best lancée il y a deux ans ? Charité bien ordonnée commence autour de soi pour Melania, à l’évidence…
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